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1 février 2011 2 01 /02 /février /2011 15:28

Ce mardi à 10H précises ("10H01" ,me dira Michel, j'arrive chez Patati et Patata. "Il fait beau me dit Patricia, et c'est pourquoi tout le monde est allé se dégourdir les jambes. C'est donc devant trois personnes que je commence ma matinée avec un poème égyptien sur le corps.

Je montre fièrement ma première feuille de chou du crieur, photocopie d'un A4 à moitié tapée sur le clavier, à moitié écrite de ma brune main. Avec les copains poètes du trio FMR, nous avon écrit un petit poème à la manière des chansons des rues de jadis :

 

C'est la feuille de chou du crieur

Vous allez  trouve rle meilleur

De ce qui se fait par ici

Et ailleurs maintenant aussi

 

C'est comme un écho des savanes

Qui descend jusqu'au bout des pannes

Où sont bien rangés les bateaux

Qui rêvent de partir très tôt

 

Votrre curiosité sera satisfaite

Vous y trouverez des informanettes

Qui feront de vous un quidam averti

De tout ce qui se passe joli

 

Le crieur, c'est la joie au coeur !

Il vous parle sans décodeur

Directement de bouche à bouche

Et ne laisse personne sur la touche !

 

Après un bon thé, direction la boutique Aventuris où Rémy m'accueille triomphalement. Il a pour moi deux textes contre la guerre et une invitation à chanter "le prisonnier de la tour", qui n'est pas du tout une chanson médiévale mais une chanson créée par Francis Blanche et enregistrée par Edith Piaf en 1949 !

 

Je chante Belha Calha, certes moins bien que Mont-Joia :

 

link

 

Le public écoute avec attention les textes contre la guerre. Est-ce dû aux révolutions presque douces en Afrique du Nord ? La feuille de chou intéresse deux personnes.

 

Place Sadi Carnot, mes déclamations attirent  quelques personnes. La dame de Rose Bonbon me dit de repasser l'après-midi ou d'attendre le printemps, mais je persiste.

 

Et revoilà le carrefour de l'horloge, meilleur lieu de passage. J'observe les clients du traiteur et du pâtissier voisins qui ne perdent pas une miette de mes phrases.

 

Square Bouissou, je profite de la présence d'un homme assis devant Schlecker pour déclamer. Quelques personnes me sourient.

 

Dans la boucherie de la rue du Maréchal Joffre, il y a encore plus de monde que d'habitude. J'ai d'abord du mal à me faire entendre, mais l'accueil amical du personnel et du patron me relancent et c'est soutenu par la majorité des clients que je dis mon poème égyptien sur le corps. Il a beaucoup de succès. Les annonces passent bien, elles aussi, et un couple me prend une feuille de chou du crieur.

 

Dans mes boulangeries, c'est toujours la crème ! Chez Lévêque, je rrepars avec des douceurs en échange de mon mini-organe de presse. Chez Tomas, un Monsieur réussit à lire le poème égyptien dans la langue originale. Il me dit "la langue écrite est la même pour tous, soit on sait lire, soit on ne sait pas lire !" Il repart sous mes compliments.

 

J'aperçois le collège Jean Jaurès ! Et si je me faisais une déclamation dans l'amphi de temps en temps ? A suivre...

 

 

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