Ce mot de crieur, qu'en faire pour le vendredi matin, quand je passe rue Edgar Quinet partager de bons moments avec mes compagnons et compagnes de l'accueil de jour de la station Lumière, puis mes compagnes et compagnons au local de Petits pieds grands pas sur la place Louis Marin ? Que les premiers soient grands adultes et les seconds petits à nécessiter la présence de leurs mamans (et de papas, parfois) ne change rien à l'affaire.
J'embarque ma guitare pour ce tout petit tour
Ce sont quelques instants dans le temps de l'amour
Je n'en ai pas parlé, je crois, jusqu'à ce jour
Mais germe de bonté comment taire toujours ?
Ce sont de belles histoires. Dans l'endroit clos, nous nous trouvons et nous échangeons tour à tour.
Ceux qui disent et ceux sans mots
Qui parlent mieux dans le sourire
Ou la danse d'un élixir.
Ces endroits de sincérité
On ne va pas s'y promener
On y entre comme en temple
Et l'on dépose les mots amples
Au porte-manteau vérité.