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19 mars 2013 2 19 /03 /mars /2013 16:07

Ce mardi, j'annonce le retour du printemps, d'abord avec un pot-pourri :

 

 

Le printemps est arrivé, sors de ta maison
Le printemps est arrivé, la belle saison !
L'amour et la joie sont revenus chez toi
Vive la vie et vive le vent, vive les filles en tablier blanc !
Vive la vie et vive le vent et vive le printemps !

 

Au printemps au printemps
Et mon cœur et ton cœur
Sont repeints au vin blanc
Au printemps au printemps
Les amants vont prier
Notre-Dame du bon temps

 

Les filles sont jolies
Dès que le printemps est là
Mais les serments s'oublient
Dès que le printemps s'en va
Là-bas dans la prairie
J'attends toujours, mais en vain
Une fille en organdi
Dès que le printemps revient.

 

Avez-vous reconnu successivement Michel Fugain et le big bazar, Jacques Brel et Hugues Auffray ? Si oui, passez au chapitre suivant !

 

Un petit poème écrit en deux coups de cuiller à pot la veille :

 

Sentez-vous le printemps ?

Il est cet heureux temps

Où la bouche rappelle

Les baisers où se mêlent

La lèvre et l'oranger

L'olive et la cannelle

Et les corps sans danger

Pour les cœurs qui chancellent

 

Car le printemps n'est rien

Sans que chauffe le sang

Dans la liqueur des liens

 

Car le printemps n'attend

Qu'un peu d'or et de chant

Pour fleurir notre bien.

 

FG 18 mars 2013 21H50

 

J'ai beaucoup de choses à dire et je dois veiller à ne pas dépasser mes trois colonnes en page A4 : les expositions sur Joseph-Edouard Vence aux Pénitents bleus, sur les lancements de navires à la galerie du Port, sur Citharista au Musée ciotaden, le salon nautique qui pointe le bout de son nez , l'atelier fleurissons la place Evariste Gras, le concert des professeurs du conservatoire de musique sur le thème de la mer, l'historique de l'ancien collège Jean Jaurès et du collège Louis Marin, la causerie sur Al-Andalus à 18H ce vendredi 22 au 18 rue Louis Vignol par une assistante de langue des collèges et lycées de La Ciotat, le cri du radis au café-théâtre "la scène de Gulliver", le spectacle sur la plage des Capucins samedi 23 à 11 et 15H, le grand prix de cyclisme d ela ville, le concours d'apnée à la piscine municipale samedi et dimanche, le trio de violons alto(alti) samedi 20H30 à la chapelle des minimes récemment restaurée, les spectacles de danse et les animations de zumba le dimanche après-midi à la salle Paul Eluard au profit de la lutte contre la mucoviscidose, et les annonce shumoristiques :

 

 

Suite à la manifestation de prostituées chinoises à Paris contre le délit de racolage passif, les multinationales françaises auraient décidé de manifester à Pékin contre le délit de capitalisme passif.

 Suite à la déclaration commune des 193 états membres de l'ONU affirmant que la violence contre les femmes et les filles ne pouvait être justifiée « par aucune coutume, tradition ou considération religieuse, l'ensemble des communautés religieuses du monde auraient décidé d'ouvrir leur carrière aux femmes.

 

Je commence rue des Poilus devant la boutique refaite à neuf de la malle d'Oriane. Sur les quelques sourires des nouveaux venus et des habitués, j'obtiens des échos à mes extraits de chansons. 

 

Place Sadi Carnot, une petite Lola m'applaudit à tout rompre avec sa mamie devant quelques attablés souriants.

 

Carrefour de l'horloge, presque désert, je retiens l'attention d'un homme et d'une femme qui me dit être là depuis peu à La Ciotat. Je lui souhaite la bienvenue en notre ville.

 

J'honore le square Bouissou. Les jeunes femmes de Khhaa vont partie sur l'emplacement de l'ancien Aldi route de Ceyreste, et leurs jolis sourires avec elles. Elles vont troquer les chaussures de sport contre la voiture pour se rendre sur le lieu de travail...mais elles auront 500m2 et un parking au lieu de 200m2 et...M. Vinci !

Je rends une petite visite au Slevin's café où le moral est au beau fixe. Mère te fille attendent la saison de pied ferme.

 

La boucherie du Maréchal Joffre est vide. Je ne m'exprime que pour les bouchers !

 

Angle rue Foche et place Esquiros, je retrouve soudain la grande foule, une photographe et mes amis les forains. Je donne la pleine puissance !

 

Contraste dans la cathédrale-bibliothèque où le jeu des rimes fonctionne à merveille !

 

Je termine rue Géry et rue Pasteur dans la joie et la bonne humeur. Un dernier tour vers la boulangerie Tomas cafie de monde où j'apprends que les pitchouns récupéraient "au Pré" de la ferraille qu'ils échangeaient chez Chicanti pour un caramel le kilo et une boule de saveur pour 5 !


 

Place Sadi Carnot

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13 mars 2013 3 13 /03 /mars /2013 08:24

93 !  Pour certains, ces chiffres se résument à l'évocation fantasmée d'un département d'Ile-de-France.

Pour moi, c'est la révolution française, la mort de Louis XVI et la Constitution de l'an I.

 

Prenons par exemple l'article suivant :

Article 34. - Il y a oppression contre le corps social lorsqu'un seul de ses membres est opprimé. Il y a oppression contre chaque membre lorsque le corps social est opprimé.

 

Aujourd'hui, heureux donc, je me promène en chantant du Boby Lapointe :

 

Madame Mado m'a dit
Ne venez pas mardi
Car il y a mon mari
Qui revient mercredi
Venez donc vendredi
Mais alors moi je dis
Je viendrai si ça m'dit dimanche

Madam' Mado c'est ma voisine
Et la copin' de ma cousine
Ell's turbin'nt dans la même usine
Ell's font des couteaux de cuisine,
A manch' de corne.
A propos d'corne, ma voisine,
A un mari qui ne lésin'
Pas sur ses dépens's de benzine
Il a un' grosse limousine
Et un bicorne...

 

Un petit poème pour le jeu des rimes :

 

 

Aujourd'hui, tu es déjà là

Et mon rêve se raccourcit

Mais je suis heureux sans cela

Puisque j'ai le temps d'être en vie

Combien d'années encore

Dans le monde qui dore

Son farniente au réveil

Aurai-je du soleil ?

Mon temps est déjà fait

Dans des pouces d'histoire

Un poème refait

Le trajet de mémoire...

FG 12 mars 2013 0H10

 

Rimes apparemment facile, mais qui troubleront les spécialisetes, trop aguerris ?

Les nouvelles se suivent et se ressemblent : exposition sur Joseph-Edouard Vence, constructeur naval à La Ciotat, exposition sur les lancements de navire, 27ème printemps provençal, projection de films par le ciné-club amateur de Provence, gala de l'académie de danse, et le stand objectif santé sur le marché du dimanche sur le thème "le lavage des mains", ce qui va me per

 

Rue des Poilus, le temps meilleur a ramené un peu de monde. Un sourire d'Isabelle, de Sandrine, d'Audric, de queqlues passants, et me voilà place Sadi Carnot. Ah, non ! Je discute avec Gwendoline sur la joie.

 

Place Sadi Carnot, c'est devant un public d'une vingtaine de personnes que je me produis. Le concours de rimes a ses afficionados. Je discute ensuite avec un Australien venu se former à l'agriculture bio, apparemment peu développée dans son pays, ainsqi qu'avec deux écossais très aimables et, comme tout bon écossais, francophile. J'accepte les remerciements de mes fidèles de la terrasse de des côtés café et je fil carrefour de l'horloge.

 

Il y a là des connaisseurs de Boby Lapointe et des touristes qui sont très contents de voir un crieur public à La Ciotat.

 

Square Bouissou désert. A la boucherie du Maréchal Joffre, je déclame dans l'indifférence presque générale. Et si je remplaçais ce lieu par un autre ?

 

Mes primeurs favoris sont revenus à l'angle de la rue Joffre et de la rue Gueymard. Le patron était en vacances ! Je donne la pleine mesure à ce carrefour très fréquenté et j'ai même une personne intéresssée par mon offre de home-cinéma :

 

Vends ensemble de vidéo-projection :

Ecran télécommandé 3,20 X2,30

Projecteur vidéo Sony

Lecteur DVD-magnétoscope

Apli 5X100wattes + 6 enceintes.

Peu servi (230 heures) : 500 euros.

 

A la bibliothèque, je trouve une dame courageuse pour m'accompagner sur "Madame Mado m'a dit". Il avait du souffle, Boby !

 

Je termine sur le marché avec un nouveau concours de rimes et quelques collégiens qui viennent écouter la chanson et le poème. Roulez jeunesse !


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5 mars 2013 2 05 /03 /mars /2013 15:27

J'ai charge de la joie

Comme d'autres charge d'âme

 

C'est ce qui ressort de ma tournée de ce matin.

malgré la pluie et le vent d'est, nous avons beaucoup parlé, les habitants et moi.

 

Rue des Poilus, protégé par l'auvent de la malle d'Oriane, ce fuit avec ce couple de personnes d'âge mûr, de la journée de la femme, notamment du film égyptien, "les femmes du bus 678.

 

Place Sadi carnot, accueilli par le patron de des côtés café, ce furent les mâitres d'une chien curieux et uen commer_ante voisine qui trouvèrent une de mes annonces humoristiques, "une riche idée" :

Suite au record du nombre de milliardaires dans le monde en 2013 (200 de plus qu’en 2012), l’union Internationale des Riches Eclairés aurait décidé de rembourser à elle seule la totalité des dettes du tiers-monde.

 

Car, leur avais-je dit, "il faut toujours aider les gens riches à trouver de bonnes idées, sans quoi il leur en vient tristement de mauvaises."

 

Au Slevin's café, square Bouissounous échangeâmes, la patronne, son grand-père, l'ami de son grand-père et moi, sur les rrapports entre les hommes et les femmes. D'où il ressortit que les hommes pouvaient être menés par le bout du nez par les femmes, que celles-ci étaient plus courageuses, mais que les inégalités et les brutalités subsistaient.

 

Au restaurant comme à la maison, rue du Maréchal Joffre, agréable pause chocolat et souvenirs de Fardeloup et son bel espace de proximité avec l'ami Michel qui y monte à pied vaillamment.

 

A la bibliothèque, vaste public de sjours de gris avec les enfants écoutant la chanson de Brel :

 

Il pleut
C'est pas ma faute à moi
Les carreaux des usines
Sont toujours mal lavés
Il pleut
Les carreaux des usines
Y en beaucoup d'cassés

Les filles qui vont danser
Ne me regardent pas
Car elles s'en vont danser
Avec tous ceux là
Qui savent leur payer
Pour pouvoir s'amuser
Des fleurs de papier
Ou de l'au parfumée
Les filles qui vont danser
Ne me regardent pas
Car elles s'en vont danser
Avec tous ceux là...

 

Le jeu des rimes avec tous les gens souriants sur le petit jeu poétique pour la journée de la femme :

 

La journée de la femme

La journée de la flamme

La journée de la Dame

La journée d’aucun drame

La journée de la lame

Sur le cœur mélodrame

La journée du sésame

Sur la chair de ces âmes

La journée pas bigame

La journée longue gamme

La journée quel programme !

Je t’aime… en télégramme.

21H12  4 mars 2013.

 

De l'intérât des parents pour le forum "printemps des écoles" de mercredi 6 mars, le spectacle 20000 lieuse sous les mers de vendredi 8 et le concert en hommage à Barbara à l'atelier Jazz Convergences à 20H30.

 

Il est midi, les quelques forains courageux présents en début de matinée ont déjà pris la fuite. Quelques échanges d'amabilités avec le primeur rue Pasteur et c'est parti pour de longs et beaux échanges à la boulangerie Tomas sur le Printemps provençal et sa messe en lengo nostro dimanche ainsiq ue la retraite, les prêts immobiliers de trente ans et cette question d'un client : "comment le souvriers font-ils aujourd'hui pour se loger ? Quand j'étais jeune, je payais 100 francs pour mon logement et je gagnais 70 sacs (700 francs NDLR)."

Encore des rires avec une annonce humoristique :

 


Suite à l’idée de Laurence Parisot de relever à 67 ans l’âge du départ légal à la retraite, l’union des jeunes de France aurait décidé de ne commencer à travailler qu’à partir de 40 ans.


 Et puis deux belles discussions avant de rentrer sur la nécessité de rire même au travail et la joie d'être avec les autres, tous les autres

 

 

J'ai charge de la joie

Comme d'autres charge d'âme

 

qui fait pendant à ces phrases de la chanson cajun de Zaccharie Richard :

Chaque fois que moi j'vis

On m'demande de quoi j'vis

J'dis que j'vis sur l'amour

Et j'espère de vivr' vieux...

 

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26 février 2013 2 26 /02 /février /2013 13:59

"Le centre-ville meurt mais ne se rend pas", pourrait-on dire en paraphrasant le général Cambronne ou le général Michel.

Dans les rues vides et glacées, je promène ma silhouette et ma chanson joyeuse :

Sûr ! Faut que je chante
Mon aubade à Lydie :
"Ô ma Lydie tu hantes
Mes rudes rêves au lit
Dis ! Tu me séduis en te
Riant de mes ridicules
Et vaines tentatives de conciliation
Avec tes tantes hâtives à te marier
Avec un marchand de tapis né à Tunis"

Ainsi chantait un Italien pisan
Dessous les murs d'un palais de Florence
Car ce palais abritait justement
La fleur d'amour qui le mettait en transes
Napolitaine aux yeux de firmament
Maman m'a dit que c'était plutôt rare
Ben si c'est rare j'aime mieux les yeux rares
De Lydia que l'curare
De Lucrece Borgia

Et un poème du chef (c'est moi !) :

 Pour vivre intensément

Il est des solutions

D'immense isolement

De torrides passions

Des histoires de spectre

Des implorations

Des complexes d'Electre

Des improvisations

Moi je m'en remets au

Trésor de mes nouvelles

Je tire le rideau

Sur le surnaturel

Ou je l'attrape comme

Le stylo ou la pomme

Très sérieusement

Pour vivre intensément.

22H10 25 février 2013.

 

Quelles annonces à la Ciotat ? L'exceptionnelle affiche du chateur polyglotte Jo Mo ce mardi soir au théâtre du Golfe (qui détient le record du nombre de langues chantées), le stand santé à l'escalet mercredi matin sur les accidents domestiques des personnes âgées, le festival Golfe d'humour vendredi samedi et dimanche, la comédie "l'épreuve par 9" à laMaison Ritt samedi et dimanche, le don du sang à la salle Saint-Marceaux samedi matin, la bourse aux armes salle Paul Eluard dimanche, l'exposition sur Joseph-Edouard Vence, constructeur naval et concepteur du premier vapeur en Méditerranée aux chantiers navals à la chapelle des Pénitents Bleus, et enfin l'avis d'enquête publique : Du lundi 4 mars au lundi 5 avril 2013 inclus, les Ciotadennes et Ciotadens sont invités à consulter le document d'aménagement commercial, c'est à dire l’outil de planification qui établit la localisation préférentielle des surfaces de vente supérieures à 1 000 m², en délimitant des zones de développement commercial de La Ciotat. Rendez-vous aux heures d'ouverture du service d'urbanisme.

j'ai dû chercher la signification de "document d'aménagement commercial", car l'avis d'enquête publique ne l'expliquait même pas.

 

Et j'ai mes annonces : 

Grand concours de poésie gratuit et ouvert à tous. Voir le règlement à la bibliothèque !

Grand concours de poésie et de photographies organisé par le CIQ du centre-ville.   Voir le règlement à la bibliothèque !

Suite au prochain référendum suisse contre les rémunérations abusives des grands patrons, le gouvernement socialiste français plancherait sur une loi interdisant un rapport supérieur à 5 entre le plus bas et le plus haut salaire d'une entreprise..

 

Suite au projet de diminution des congés d'été pour les élèves, le gouvernement prévoirait d'augmenter d'autant les congés des parents afin que ceux-ci puissent se retrouver entre amoureux pendant ce temps.

Je commence 33 rue des Poilus, avec l'ami Michel, l'ami Audric et quelques curieux. La chanson de Boby lapointe me permet de ne pas mourir de froid.

Place Sadi Carnot, je parle aux courageux en terrasse et je crois voir un couple d'amoureux juvéniles. Si tel est le cas, bonne chance à vous, tourtereaux ! le 14 février n'est pas si loin !

Carrefour de l'horloge, tout le monde s'interroge. je vois des commerçants qui, faute de clients, vont discuter les uns chez les autres. Dans le même temps, d'éventuels repreneurs semblent sonder les murs de leur future boutique."Ca me rappelle l'après-chantier", me dit une dame. A quand la reprise, et comment ? Pourtant, il y a là tout ce qu'il faut : des petites rues, des places, des vieilles pierres...

Square Bouissou, j'attire l'attention d'enfants en famille.

Angle rue Joffre et place Esquiros, une famille m'aborde pour les visites humoristiquo-instructives en centre-ville. ce sont également les grands signes de conivences des habitants. Un habitant me dit : "est-ce que ce sont les garagistes ici qui réparent les rues afin d'avoir plus de clients pour les voitures ?" Ilveut parler de l'avenue Louis Crozet qui menace ruine.

La bibliothèque est cafie de monde et j'ai grand'plaisir à parler devant un grand auditoire, les enfants à mes pieds.

Je termine sur le marché à parler de la Corse et de Marseille capitale européenne de la Culture. Il y a un point commun entre les deux : elles savent être discrètes...

 

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19 février 2013 2 19 /02 /février /2013 22:17

A toutes celles et à tous ceux qui rêvent de s'exprimer dans la rue pour célébrer l'année européenne de la culture ou pas, le crieur public vous propose de le suivre sur une ou plusieurs de ses 10 stations en centre-ville, le mardi matin entre 10H et midi.

Vous avez dix minutes ou deux heures ?

Vous voudriez venir à un autre moment ?

Vous êtes disponible entre une fois et 20 fois  entre le 1er mars et le 31 décembre 2013 ?

Contactez le crieur par courriel à legrandportique@gmail.com ou au 06 28 48 48 88

 

A très bientôt pour de nouvelles aventures !

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19 février 2013 2 19 /02 /février /2013 21:09

De mémoire, je viens d'écrire 90 en chiffres romains : XC. Je comprends que les chiffres arabes aient triomphé et je remercie l'Orient pour sa sapience et sa sagesse.

De retour de voyage, je fais un bond dans l'hyper-espace entre la capitale et la petite ville de bord de mer, ET CA FAIT DU BIEN ! ici, l'on vit, on se parle, on crie, on vibre, on se reconnaît. Cet anonymat impossible me plaît, moi le crieur public.

 

Février étant la période du Carnaval, je chante :

 

Carnaval es arribat

(Occitan)


Carnaval es arribat
Farem la fèsta, farem la fèsta
Carnaval es arribat
Farem la fèsta dins lo prat.

Farem la fèsta, farem la fèsta,
Farem la fèsta dins lo prat,
Farem la fèsta, farem la fèsta,
Farem la fèsta dins lo prat...

 

Puis un poème canadien de février :

 

Louis-Honoré Fréchette 

(1839-1908)

Février

Aux pans du ciel l'hiver drape un nouveau décor ;
Au firmament l'azur de tons roses s'allume ;
Sur nos trottoirs un vent plus doux enfle la plume
Des petits moineaux gris qu'on y retrouve encor.

Maint coup sec retentit dans la forêt qui dort ;
Et, dans les ravins creux qui s'emplissent de brume,
Aux franges du brouillard malsain qui nous enrhume
L'Orient plus vermeil met une épingle d'or.

Folâtre, et secouant sa clochette argentine,
Le bruyant Carnaval fait sonner sa bottine
Sur le plancher rustique ou le tapis soyeux ;

Le spleen chassé s'en va chercher d'autres victimes ;
La gaîté vient s'asseoir à nos cercles intimes...
C'est le mois le plus court : passons-le plus joyeux.

 

Il y a peu à dire : les expos d'instruments de musique et sur le thème de l'amou, un concert de hip-hop franco-espagnol au profit de l'association Jean-Louis Noël qui aide les enfants malades à réaliser leurs rêves, la réunion des narcotiques anonymes, une comédie sur la mafia "Don Facciomaccio", une conférence sur l'immigration italienne à La Ciotat par l'ami Guy Aillaud, le samedi soir une soirée boeuf à l'atelier Jazz Convergences, et les petites annonces :

 

 

 

Mois court et froid échangerait nombre de jours avec mois long, estival si possible.   

 Grand concours de photo et de poésie du CIQ du centre-ville !

Suite à l’annonce par le Président Chavez de son retour à Caracas, Nicolas Sarkozy aurait annoncé son retour à la présidence de l’UMP, tout en précisant être en excellente santé.

 

Suite à l’escalade de deux grues par des pères de famille se disant victimes d’injustice pour la garde de leurs enfants, les femmes harcelées ou battues auraient occupé la totalité des parcs d’attraction et fêtes foraines pour se faire entendre à leur tour.

 

Je commence par feu la boutique de mon ami Rémi, 33 rue des Poilus. J'ai une pensée pour celui qui a lutté pendant 4 ans pour maintenir une activité commerciale dans la rue principale de la vieille ville avant d'abandonner.

Une maman et son enfant s'approchent, amusés par la chanson. Puis ce sont quelues habitués qui me saluent au passage.

 

Place Sadi Carnot, j'apostrophe les deux personnes en terrasse, ce qui fait venir un peu de monde, et après la déclamation nous avons une longue discussion sur le Pole-emploi et ses difficultés à aider les chercheurs d'o(r)ffres.

 

Carrefour de l'horloge, le café est fermé, mais un monsieur de 88 ans m'apostrophe et me parle des années 40 avec le tambourinaïre et la dame qui criait dans les rues les noms des personnes décédées ainsi que la date et le l'heure de leur messe funèbre. Il m'encourage à continuer car "il faut du courage pour faire ça aujourd'hui". Un autre monsieur m'aborde en me disant qu'il n'oserait jamais et je lui raconte comment, la première fois où j'ai dû affronter le public, c'était devant 150 personnes. Le plus dur, ce fut de monter sur scène. Et depuis...

 

J'affronte le square Bouissou devant le gérant du Slevins café. J'apprécie le sourire d'une vendeuse de la boutique de vêtements KAAn qui quitte le centre-ville bientôt. David me dit que le beau temps sera de retour en mai, car Avril est Mistral. Pourvu qu'il se trompe !

 

Le lecteur averti aura remarqué que j'ai utilisé deux termes pour mon quartier : vieille ville et centre-ville. On pourrait ajouter centre ancien. J'ai l'impression que le glissement du centre vers l'ancien est imminent...mais je ne désespère pas de son avenir. Il suffirait d'une prise artistique et culturelle de l'endroit.

 

Je passe devant la boucherie de la rue du Maréchal Joffre, fermée pour cause de vacances, et je me place au coin de la place Esquiros où je retrouve la foule joyeuse malgré l'absence du primeur. J'ai droit aux danses des enfants sur l'air du Carnaval, aux discussions avec les adultes, aux exclamations.

 

A la bibliothèque, la boîte à crieur m'a confié trois cadeaux, dignes de la Saint-Valentin : unechanson de Jacques Prévert (les escargots qui vont à l'enterrement), une annonce pour des pièces détachées de Citroën ZX et un très beau virelangue angélique. Essayez de prononcer à voix haute ce bijou :

 

"Un ange qui songeait à changer son visage pour donner le change, se vit si changé, que loin de louanger ce changement, il jugea que tous les autres anges jugeraient que jamais ange ainsi changé ne rechangerait jamais, et jamais plus ange ne songea à se changer."

 

Je m'en suis tiré sans y laisser des plumes. Et vous ?

 

Je termine sur le marché qui touche à sa fin, avec un beau rayon de soleil avenue ghirardelli et plusieurs remarques plaisantes rue Michel ,Simon, devant feu SFR.

 

Enfin, je cours et vole devant la boulangerie Tomas où le thème du jour sera la ciotadine. Non, pas la femme ciotadenne, mais la forme poétique que j'ai composée.

 

La suite au prochain épisode...

 

 

 

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12 février 2013 2 12 /02 /février /2013 16:23

Février est impitoyable. Le centre-ville ressemble à un désert étonnant. Où est passé tout le monde. Dans ce sourire et ces échanges et cette interrogaiton de tous : que nous réserve-t-on ?

 

J'ai composé un petit poème, toujours avec le jeu des rimes à faire trouver :

Poème du crieur public  

Quand il fait froid

Cherche la Joie

Quand il fait chaud

Cherche l’oiseau

Quand il fait dur

Cherche l’épure

Quand il fait maigre

Cherche l’intègre

Quand il fait nuit

Cherche l’ennui

Quand il fait jour

Cherche l’amour

Quand il fait doux

Eh ! Cherche-nous !.

18H32  11 février 2013.

 

Pour la chanson, je pouvais choisir "saucisson de cheval" de Boby Lapointe en liaison avec le scandale de la viande de boeuf changée miraculeusement en cheval.

J'ai finalement opté pour la Saint Valentin :

Parlez-moi d'amour,
Redites-moi des choses tendres.
Votre beau discours,
Mon coeur n'est pas las de l'entendre.
Pourvu que toujours
Vous répétiez ces mots suprêmes:
Je vous aime.

 

Il y tant de choses à annoncer entre les Musicales de Février, l'exposition sur le thème de l'amour à l'Escalet, les spectacles "la peau d'Elisa" à L'Escalet toujours et "las chucherias " au théâtre du Golfe, le bal de la Saint Valentin à la salle Paul Eluard, la présentation du Comité Feux de La Ciotat au CIQ NOrd-Ouest, la projection de films par le ciné-club amateur de Provence, le Grand Prix de Pétanque de la ville de La Ciota, la journée crêpes de la Carriero drecho...

Pour les annonces, ce n'est pas mal non plus :

Homme tronc cherche femme de tête pour union durable.

Boucher galant cherche petit morceau de femme à attendrir.   

 

Suite au remplacement de la viande de bœuf par de la viande de cheval dans les lasagnes de marque Findus, le gouvernement mondial de transition chercherait à remplacer le capitalisme par la démocratie dans les lasagnes internationales.

 

Suite au renoncement du pape à ses fonctions au motif qu’il n’a plus les forces pour diriger l’Eglise en raison de son âge avancé, le gouvernement français s’apprêterait à interdire l’accès à la fonction de sénateur aux Français de plus de 70 ans.

 

Je commence entre le rideau fermé d'Aventuris et le local en rénovation de la malle d'Oriane. Quelques sourires me réchauffesnt :" continuez!".

 

Place Sadi Carnot, je déclame pour le patron du restaurant "l'épicerie" et quelques personnes attirées par le bruit.

 

Cela se décante carrfeour de l'horloge.

 

Après un passage par le square Bouissou désert où j'ai quand même deux discussions sur le devenir du centre-ville, je me retrouve au chaud dans la boucherie du Maréchal Joffre. Bonne vacances à tous !

 

Angle rue Joffre et Place Esquiros, l'animation reprend de plus belle. Les annonces humoritiques ou amoureuses font rire et sourire.

 

La bibliothèque est bien remplie et le jeu des rimes fonctionne à plein régime.

 

Je termine presque avenue Géry et Gjirardelli avec les applaudissements et saluts des forains et quelques discussions, dont une pourrassurer une dame qui croit que l'on a abattu le micocoulier du Bd Jean Jaurès. Il est à la bastide Marin et on lui souhaite de revivre là-bas, dis-je avec un monsieur qui s'y connaît.

 

Enfin, direction la boulangerie Tomas pour clore en beauté sur une discussionsur la Saint-Valentin.

 

Bonne fête à tous et une pensée pour Greg, mort au square Mouton la semaine dernière !

 

 

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5 février 2013 2 05 /02 /février /2013 13:17

Aujourd'hui, ce sont les aveux du crieur :

 

Poème du crieur public  

Je suis le crieur public

Et j’ai la rime pratique

Qu’il fasse chaud ou arctique

Je débite mes viatiques

J’ai le regard héroïque

Du poète anachronique

Et j’ai cherché des Tropiques

Au bec de l’aigle apathique

Parfois je perds la musique

De mes rêves analgésiques

Puis je m’envole magique

Loin du feu technologique

Je survole les caciques

Le diable et ses fanatiques

Souriant mélancolique

A cette vivante clique

Si vous cédez à mes tics

Ma clameur signalétique

Vous deviendrez extatiques

Prodigieux et angéliques

C’est pourquoi trop féérique

Pour la rengaine exotique

Bien faussement impudique

Je suis le crieur public.

22H31 4 février 2013.

 

Ce poème à rime unique est excellent pour faire deviner les passants, même si la plupart des rimes sont introuvables. Et que gagne t-on à ce jeu-là ? Des feuilles de chou du crieur, pardi !

 

Je chante "la java des bombes atomiques" de Boris Vian, commande de la boîte du crieur public :

Mon oncle, un fameux bricoleur
Faisait en amateur
Des bombes atomiques
Sans avoir jamais rien appris
C'était un vrai génie
Question travaux pratiques

Il s'enfermait toute la journée
Au fond de son atelier
Pour faire des expériences
Et le soir il rentrait chez nous
Et nous mettait en transe
En nous racontant tout

Pour fabriquer une bombe A
Mes enfants, croyez-moi
C'est vraiment de la tarte
La question du détonateur
Se résout en un quart d'heure
C'est de celles qu'on écarte

En ce qui concerne la bombe H
C'est pas beaucoup plus vache
Mais une chose me tourmente
C'est que celles de ma fabrication
N'ont qu'un rayon d'action
De trois mètres cinquante

Y'a quelque chose qui cloche là-dedans
J'y retourne immédiatement...

 

Quelles bonnes nouvelles ? Toujours l'exposition des instruments de musique d'André Gabriel aux Pénitents bleus, une exposition de photographies sur l'amour à la galerie de l'Escalet, une conférence sur la Corse jeudi à 15H à la salle Saint-Marceaux (et le don du sang au même endroit vendredi de 15H à 19H30), deux soliloques comiques au café-théâtre nouvellement créé à La Ciotat au 2 rue du Maréchal Joffre, le concert de Jean-Paul Poletti et le choeur d'hommes de Sartène samedi à 20H30 au théâtre du Golfe, la gamelle du coeur au profit des animaux abandonnés à l'Hyper Casino dimanche de 10H à 13H, la vente de charité pour les mêmes sur la Tasse dimanche toute la journée et le conseil municipal lundi 11 février à 18H.

 

Il y a également une belle petite annonce :

Assistante maternelle agrée, je garde vos bout ‘chous de 4 mois à 3 ans dans un appartement avec tout le confort pour leur bien-être, j’ai une place.
Diverses activités : parc vélo, jeux, activités manuelles et musicaux sont nos loisirs préférés. J’attends avec impatience vos petits bouts.
Tarifs : 4 euros remboursement CAF

Contacter Alexandrine Del via Facebook  

 

Et pour finir, les deux annonces humoristiques :


Suite à l’abrogation d’une loi de 1800 concernant l’interdiction des Parisiennes de porter des pantalons, les féministes auraient exigé des hommes qu’ils portent parfois le pantalon, parfois la robe ou la jupe.

 

Suite au grand risque de fermeture de Pétroplus, le gouvernement français aurait décidé d’augmenter le Prête aux moins..

 

Je commence devant la grille fermée d'Aventuris, en me demandant quel commerce le remplacera et quand.

 

Place Sadi Carnot, Des Côtés cafés est en vacances avec sa terrasse magique. Heureusement, le restaurant "l'épicerie" a sorti ses tables. Ma déclamation fera venir quelques personnes.

 

Carrefour de l'Horloge, les passants reviennent. Un couple s'arrête longuement et discute. Ils participent activement au jeu des rimes.

 

Le square Bouissou voit enfin partir le Père Noël, je pourrai donc revenir la semaine prochaine.

 

Dans la grande boucherie, enfin un peu de calme ! les rimes fusent.

 

A l'angle de la rue Joffre et de la rue Gaymard, mes primeurs joyeux ont disparu ! Cela reste cependant un bon lieu de rencontres, avec les enfants qui me font des signes de la main.

 

Ah ! La bibliothèque ! Lieu parfait où l'écoute est à son maximum. Tiens ? pas aujourd'hui, où une dame a manifestement oublié les consignes de discrétion.

 

Mes deux interventions sur le marché sont saluées et c'est une marchande de lingerie qui trouve enfin une rime (pratique). Et elle m'offre donc...non, je lui offre une feuille de chou. Plus loin, un vieux monsieur vient me voir parce qu'il a vu un article sur moi dans la Provence (voir notre rubrique "presse sur le blog). Une longue discussion commence sur Paris d'antan et d'aujourd'hui, le mariage homosexuel, les enfants hors mariage...une dame  me lance à propos des travaux sur la Tasse (le Boulevard Anatole France) : la Tasse est cassée !

 

Je termine boulangerie Tomas avec une grande discussion sur le port de la jupe par les hommes. Et les Ecossais alors ? En tout cas, j'aurais fait progresser le débat !

Quelques rimes en ique, donc :

 

pratique : unique/comique/pratique (plaudite, cives !)

viatiques : mimiques/plastiques/métriques

anachronique : érotique/exotique/sympathique (merci pour lui !)

apathique : poétique/jusqu'à la Martinique

analgésiques : oniriques/chaotiques/romantiques

technologique : féérique/qui pique

fanatiques : sataniques

angéliques : fantastiques, magiques

exotique : magique, automatique, générique.

 

Ca me donne une idée pour mon atelier d'écriture à venir...

 

 

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29 janvier 2013 2 29 /01 /janvier /2013 14:35

Surpris de voir Rémi rue des Poilus, mais je sens bien que c'est la dernière fois.

 

Au programme : une chanson en langue d'OC

 

Lo nòstre ase/Notre âne
Chanson à danser
(Occitan)

Lo nòstre ase es vengut baug,
Vòl pas manjar la civada
Lo nòstre ase es vengut baug,
Vòl pas manjar la civada
La vòl pas manjar sonca que siaga curvelada.
La vòl pas manjar curvelada la ie caldrà.

Lo nòstre ase es vengut baug,
Vòl pas manjar las cauçidas
Lo nòstre ase es vengut baug,
Vòl pas manjar las cauçidas
Las vòl pas manjar sonca que siagan perbolidas.
Las vòl pas manjar, perbolidas las ie caldrà.

Anètz pas al bot del pont
Se siètz pas de fins dançaires
Anètz pas al bot del pont
Se siètz pas de fins dançaires
Ba vos diràn ben aquelas morres-relevadas*.
Ba vos diràn ben se dançatz pas a lor plaser.
La traduction ! De segur !
Notre âne est devenu fou,
Il ne veut pas manger l'avoine
Notre âne est devenu fou,
Il ne veut pas manger l'avoine
Il ne veut pas la manger, seulement si elle est décortiquée,
Il ne veut pas la manger, il la lui faudra décortiquée.

Notre âne est devenu fou,
Il ne veut pas manger les chardons
Notre âne est devenu fou,
Il ne veut pas manger les chardons
Il ne veut pas les manger, seulement s'ils ont été blanchis,
Il ne veut pas les manger, il les lui faudra blanchis.

N'allez pas au bout du pont
Si vous n'êtes pas de fins danseurs
N'allez pas au bout du pont
Si vous n'êtes pas de fins danseurs
Elles vous le diront, ces demoiselles pleines de toupet
Elles vous le diront si vous ne dansez pas comme il leur plaît.
Un rythme très enlevé pour cette chanson à danser !
Un petit poème de Totor (eh oui, Victor et moi sommes très intimes !) :

Victor HUGO   (1802-1885)

Janvier est revenu. Ne crains rien, noble femme !

Janvier est revenu. Ne crains rien, noble femme !
Qu'importe l'an qui passe et ceux qui passeront !
Mon amour toujours jeune est en fleur dans mon âme ;
Ta beauté toujours jeune est en fleur sur ton front.

Sois toujours grave et douce, ô toi que j'idolâtre ;
Que ton humble auréole éblouisse les yeux !
Comme on verse un lait pur dans un vase d'albâtre,
Emplis de dignité ton cœur religieux.

Brave le temps qui fuit. Ta beauté te protège.
Brave l'hiver. Bientôt mai sera de retour.
Dieu, pour effacer l'âge et pour fondre la neige,
Nous rendra le printemps et nous laisse l'amour.

1er janvier 1842.

 

Que de nou ? Quoi de neuf ?

 

La foire aux soldes à la salle Paul Eluard, le cirque Zavatta esplanade Langlois, Lynda Kent au théâtre du Golfe (pop-jazz) et les portes ouvertes de l'atelier Jazz Convergences bendredi, les musiques et chansons traditionnelles italiennes au théâtre du Golfe, la pièce de théâtre un air de famille par la compagnie "le rideau rouge" samedi, le film "les fils du vent" dimanche au cinéma Lumière... côté petites annonces, une dame cherchant un meublé ou une chambre indépendante la deuxième et la quatrième semaine de chaque mois, la recherche de témoignages sur le Carré Saint-Jacques par Cri Mémoire...et les annonces humoristiques :

 

Suite à l’annonce par l’Iran de l’envoi d’un singe dans l’espace et de son retour sur terre sain et sauf, la Corée du Nord s’apprêterait à lancer un missile piloté par un cochon d’Inde…

 

Suite au projet de loi sur la parité hommes-femmes dans l’enseignement supérieur, le mouvement homophile français plancherait sur un projet de loi sur la parité homo-hétéro dans les conseils d’administration des entreprises publiques et privées.

 

Rémi, donc, à la revoyure et bonne chance pour ta reconversion ! Désormais, je me posterai en face, si  Sandrine et Audric le veulent bien. Le pâle soleil retient peu les gens. On me demandera souvent de chanter plus. Non, Madame ! Je suis crieur, moâ !

 

Place Sadi Carnot, quelques gens fument ou parlent dans leur portable. Ils me font finalement bon accueil.

 

Carrefour de l'Horloge, le patron s'est levé bien tard et va sans doute se servir un café catalan de derrière les fagots !

 

Le Père Noël est seul square Bouissou.

 

Ah ! La grande boucherie ! Peut-être est-ce la dernière fois que je m'y rends. Une seule personne m'écoute, jeune maman promenant sa poussette où le pitchoun dort à poings fermés.

 

Ce sont mes haltes sur le marché qui font recette, avec ces applaudissements, ces interpellations, et cette vieille dame qui chante avec les quelques dents qui lui reste une chanson polissonne de 14-18. C'est aussi l'écoute religieuse à la bibliothèque et cette demande dans ma boîte aux lettres de la chanson "la java des bombes atomiques" de Boris Vian pour la semaine prochaine.

 

Je termine à la boulangerie Tomas où j'ai la chance de tomber sur M. Literi, tailleur de pierre sur la route de Marseille, qui a notamment façonné la déclaration des doroits de l'Homme et du Citoyen de la place de la liberté et la commémoration du 550ème anniversaire de la ville au Bérouard. Avec des anecdotes savoureuses à la clé : 10 jours et nuis pour achever à temps la déclaration et 3 jours pour réécrire le monument commémoratif parce que le nom du maire de l'époque était mal orthographié sur les documents fournis par les services de la ville !

 

Comme quoi on savait déjà bien rire en ce temps-là !

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22 janvier 2013 2 22 /01 /janvier /2013 14:37

Uei, de solelh, de souléou !

 

Le soliel revenu, on s'attrarde, on galège, oublié l'hiver !

 

Une petite chanson pour échauffer tout ça :

 

Cauderòt s'i lèva Chanson de ronde (Occitan)
Petit chaudron se lève Chanson de ronde (Français)

Cauderòt s'i lèva
Per un diluns doç
Cauderòt vira, vira
Per un diluns doç
Cauderòt viratz-vos.

S'aquò'vs desarrenga
Ve'n torn'ratz tà vos
Cauderòt vira, vira
Ve'n torn'ratz tà vos
Cauderòt viratz-vos.

Petit chaudron se lève
Par un lundi doux
Petit chaudron tourne, tourne
Par un lundi doux
Petit chaudron retournez-vous

Si cela vous dérange
Vous reviendrez chez vous
Petit chaudron, tourne, tourne
Vous reviendrez chez vous
Petit chaudron retournez-vous.
Un petit poème amoureux de Janvier :

J’aime Janvier quand tu es là

Jouant avec le feu et moi

Transportant le bois qui pardonne

A ses tueurs d’êtres personnes

 

Amour quand le froid et le gel

Ont délivré leur aquarelle

Que reste-t-il à délivrer

De dessous la blanche livrée

 

Sinon tes mains d’ocre et de sel

Que je mordille dans le ciel

Ô tes mains, tes mains puissent-elles

Au Paradis demeurer telles !

FG 21 janvier 2013 21H27
Beaucoup d'annonces, une conférence sur la Chine au CIQ Sainte Marguerite, le café-théâtre du 2 rue du Maréchal Joffre qui a une belle programmation en fin de semaine, les chanpoètes avec votre serviteur au Grand Portique, les voeux du maire, le spectacle pour enfants fil de faire, les deux pièces jouées par la compagnie du rideau rouge à la Maison Ritt, tout cela vendredi, le loto de l'APEL Sainte Anne et l'apéro festif de l'association Zygo lançant le Festival de Poésie Partagée et le concours de ciotadines, un mariage follment gai par Rire en Provence, le concert des élèves à l'atelier Jazz Convergences (c'est tout pour damedi) et la Pastorale Maurel jouée en provençal bien sûr dimanche à 14H45 au théâtre du Golfe !
Pour les annonces, j'ai toujours mon cochon d'Inde né le 20 décembre 2012.
Enfin, voici mes deux annonces humoristiques :

Suite à l’approbation par le Conseil constitutionnel des articles sur le logement social de la loi Duflot, les communes les plus riches de France auraient menacé de prendre la nationalité belge, russe, etc…

 

Suite à la prime proposée par la NASA à qui trouvera la solution la plus ingénieuse pour optimiser le rendement des panneaux solaires de sa station orbitale, l’Agence Internationale à l’Energie Atomique serait sur le point de proposer une récompense à qui supprimera la nocivité de la radioactivité.

J'arrive triste chez Mestre Rémi, qui quitte le centre-ville. Où irai-je m'abriter sous le regard des dragons et des fées ?
Mestre Rémi me réconforte. C'est un nouveau départ ! La chanson est vive et surprend le public. Dame Isabelle me promet de faire un duo avec moi dans le cadre de la capitale européenne de la Culture.
Deux dames, dont une Belge, sont installées en terrasse palce Sadi carnot. Dès que je commence à déclamer, des têtes apparaissent. Après mes cris, je félicite la dame belge et lui souhaite la bienvenue à La Ciotat. "Il faut être bête comme Depardieu pour partir en Belgique, dit-elle. Nous, on préfère vivre ici !"
Après quelques mots échangés avec le patron du bar de l'Horloge, je m'installe au carrefour, près de l'échafaudage. Un couple échange un baiser durant ma lecture du poème. Je les en remercie chaleureusement.
Le square Bouissou est protégé par une voiture et un Père Noël géant. Je bifurque vers la boucherie de la rue du Maréchal Joffre. Une dame me dit avoir vu un nreportage sur le retour du crieur public en Alsace. Là-bas, le sgens l'écoutent par tous les temps. "Ici, cela doit être différent, ajoute-t-elle, mais je n'ai pas été surprise du coup en vous voyant.
Petite halte au restaurant Comme à la Maison où l'on me donne le tuyau pour supprimer la nocivité de la radio-activité : être radio-passif, c'est-à-dire écouter la radio toute la journée et ne rien faire d'autre.
Angle rue Joffre et Place Esquiros, le marché au soleil est rempli de sourires. J'ai une petite discussion sur la piétà à restaurer de l'église Saint-Anne, et puis un débat sur la Joie. Des habitants du centre-ville m'ont demandé depuis bien longtemps de leur "donner de la joie". Il y a des filles de joie, je suis un gars de joie, même si j'ai du mal à imaginer qu'on puisse vendre son corps sans problème, comme diraient mes amies féministes.
A la bibliothèque, je croise encore de nouvelles têtes.
Sur le marché avenue Géry et rue Ghirardelli, l'Occitan et le poème font sourire les gens. Une discussion est lancée avec le sourire sur les voeux du maire et sur l'appétit des participants.
Je termine à la boulangerie Tomas avec une discussion sur les voyages des collégiens fianncés par des tickets à gratter comme un vulgaire jeu de la Française du même nom...

 
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