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1 avril 2011 5 01 /04 /avril /2011 13:13

Sandy Espinoza Campos est diplômée en biologie. Après son année à la Ciotat en tant qu'assistante de langue espagnole dans les collèges et lycées, elle retournera au Chili pour y trouver un travail.

 

Que nous dit Sandy du Chili ?

 

L'étonnant allongement de ce serpent géographique, aussi long qu'étroit.

 

La division administrative, qui fait des "communes" plus que des cantons français.

 

L'économie, basée sur les matières premières et le regret de vendre peu cher celles-ci pour acheter ensuite au prix fort les produits manufacturés issus de ces mêmes matières premières.

Sandy parle du Chili actuel, des amérindiens, des fêtes, des revendications, des magnifiques paysages, des nourritures terrestres.

 

Avec elle, on pénètre dans le domaine de la gaieté communicative, gaieté à la fois de la jeunesse et de l'Amérique du Sud.

 

Et il est curieux, ensuite, de se retrouver, pourtant au Sud, et très éloigné de ce sentiment là.

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29 mars 2011 2 29 /03 /mars /2011 15:02

Le carnaval arrive enfin, avec beaucoup de retard, à La Ciotat !

Chantons-le :

 

Carnaval es arribat

Farem la festa, fare la festa

Carnaval es arribat

Farem la festa dins lo prat !

 

Il y a du monde chez Patricia. Et je fais grande publicité du Festival de Poésie Partagée.

Il y a là Evelyne, une alsacienne très sympathique, qui me prend en photo. Promis ! je vous la ferai paraître dès qu'elle me l'aura envoyée. Evelyne m'écrit également une belle phrase philosophique.

 

Filons chez Aventuris. le soleil a fait sortir les badauds dans les rues. Comme d'habitude, les femmes  sont plus curieuses que les hommes. Je pense que le moment est bien choisi pour lancer un deuxième tour le vendredi. un homme de son balcon me lance : "la conférence sur la laïcité en danger, c'est où ?"

 

Sur la place Sadi Carnot, quelques personnes en terrasse. Le poème que m'a confié un jeune collégien, Alexandre, intéresse tout le monde :

 

J'ai demandé à la lune

Si elle pouvait me l'épargner

Mais tout comme ce bon vieux Saturne

Elle n'a pu accepter...

 

Et que dire du poète macédonien Vlada Urosevic sur la situation en Afrique du Nord (poème écrit bien avant les révolutions du jasmin) :

 

C'est le temps maintenant de la chûte des dieux

Dans les villes partout s'abattent les statues...

 

Au carrefour de l'horloge, quand je parle du Carnaval, un monsieur vient vers moi et me dit des vers  égrillards d'un air enchanté. Un couple s'arrête longuement. Des jeunes se demandent "ce qui se passe".

 

Square Bouissou, j'arrive à arrêter une maman,son bébé et sa copine.

 

Brouhaha de nouveau à la boucherie et sa quinzaine de personnes.

 

Heureusement, c'est plus calme au tropiques Café où cinq personnes m'écoutent religieusement. avant de s'arracher mes feuilles de chou.

 

Chez lévesque le boulanger, calme de trois personnes. Certains découvrent encore le crieur.

 

Je termine à la boulangerie Tomas, où le poète macédonien fait un tabac.

 

 

Idem

 

 

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22 mars 2011 2 22 /03 /mars /2011 15:57

Le printemps est arrivé !

 

Tout est beau aujourd'hui.Je chante le début de paure Carnaval, c'est la période :

 

Adiu paure, adiu paure,
Adiu paure Carnaval
Tu te'n vas e ieu demòri
Adiu paure Carnaval
Tu t'en vas e ieu demòri
Per manjar la sopa a l'alh
Per manjar la sopa a l'òli
Per manjar la sopa a l'alh
Adiu paure, adiu paure,
Adiu paure Carnaval

J'alterne les poèmes du Maroc et de la Tunisie.

 

Un ciotaden m'a donné une belle tirade à la Cyrano de Bergerac sur le centre-ville.

 

La Ciotat se meurt, entends-je fréquemment !

Le propos est banal et un peu court, vraiment

On pourrait dire, ô Dieu, de bien plus jolies choses

En variant le ton et en prenant la pose...

 

AGRESSIF

Voilà un adjectif rêvé

Pour désigner les incivilités.

 

AMICAL

Messieurs les promoteurs

Ne détruisez  pas notre âme et notre bonne humeur.

 

DESCRIPTIF

Un village, une ville, un coeur

Dont le centre-ville se meurt..

 

Cette tirade ne laissera personne insensible !

 

Par contre, la demande de T1 à 450 euro de Sophia ne trouvera  pas offreur.

 

Chez Rémy, ça s'agite, on attend les touristes et "comment faire venir les jeunes dans le centre-ville, alors qu'il y a des commerces pour eux ?"

dans la rue des Poilus, j'ai toujours mes inconditionnels, et des personnes surprises agréablement par le spectacle !

 

Place Sadi Carnot, le sterrasses commencent à se remplir et trente personnes m'accueillent favorablement.

 

Ma blague sur les cantonales en fait rire plus d'un :

 

Cause élections cantonales, élu UMP ayant reçu une bonne gauche cherche élu PS ayant reçu une bonne droite pour consolation mutuelle.

 

Carrefour de l'horloge, c'est la blague sur la Lybie :

 

Cause guerre en Lybie, famille française vend bon marché stocks de farine, lait et sucre ayant été constitués lors de la guerre en Irak.

 

Il y a beaucoup de soirées dansantes, et organisées par les deux lycées de la Ciotat. Cela fait plaisir au plus grand nombre et me permet d'interpeler deux jeunes mamans. iront-elles danser en confiant les bébés à leurs maris ?

Au total, une cinquantaine de personnes perçoivent des parties du discours et une dizaine  est plus attentive.

 

Square Bouissou, je parle pour la patronne de la boutique Dam dam qui a l'obligeance de m'écouter. Grand est le désert du square Bouissou.

 

Ambiance calme à la boucherie de la rue du maréchal Joffre. j'en profite pour parler presque raisonnablement devant la quinzaine de personnes présentes.

 

C'est au Tropiques Café que me sfeuilles de chou auront le meilleur accueil, dans une ambiance intime (10 personnes).

 

La boulangerie lévêque est fermée ; je fonce à la boulangerie Tomas et offre ma dernière feuille de chou à un monsieur à l'oeil attentif et rieur. je pars avec un croissant offert par la patronne : nourrissez le poète, vous nourrissez la Joie !

 

Bon, il ne faudrait pas que j'oublie de parler du Festival de Poésie Partagée la semaine prochaine !

 

 

 

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15 mars 2011 2 15 /03 /mars /2011 16:01

Journée de pluie sur La Ciotat. J'arbore un parapluie rouge du plus bel effet, mais on me reprochera, à juste titre, qu'il ne correspond pas à l'époque de mes habits.

 

Chez Patati et patata, le chocolat capucino est délicieux. Il y a là les habituées et nous commentons l'actualité sur le Japon, suite à la lecture du poète nippon :

 

Le reflet de lune

Qui habite l’eau

Au creux d’une main

Réel ? Irréel ?

J’ai été cela au monde.

Ki No Tsurayuki

 

Devant le 33 rue des Poilus, je chante  le premier couplet de "revelhatz-vos, bela endormida", vieille chanson occitane.

 

Avec mon parapluie, et encouragé par quelques personnes qui rient à ma blague équivoque :

 

 

"Cause réacteur incandescent, physicien recherche homme ayant inventé l'eau froide. S'adresser au Quai d'Orsay qui transmettra. "

 

je me dis que la matinée n'est pas perdue et que c'est une bien intéressante chose que La Ciotat sous la pluie. Les proches commerçants également me soutiennent.

 

 

La place Sadi Carnot et le square Bouissou sont vides. Je pars au carrefour de l'horloge et je constate que le public répond présent et s'arrache mes feuilles de chou.

 

A la boucherie, peu de monde, la pluie, encore ! Du coup, je peux dire le poème japonais presque comme à la maison.

 

Je termine à la boulangerie Tomas où nous passons de longs moments à parler du Japon et de l'obstination nucléaire.

 

Enfin, comment ne pas être ému par le poème que m'a confié Bernadette et que j'ai lu a trois reprises  ce matin :

 

 

Bien sûr (par Bernadette)

 

Je me suis approchée de la fenêtre pour voir la mer, et les étoiles m'ont sauté aux yeux. Bien sûr, car il faisait nuit, complètement nuit.

 

Je me suis approchée de la porte pour entendre qui arrivait, et l'air m'a sauté aux narines. Bien sûr, car il faisait tourbillon, complètement mistral.

 

Je me suis approchée du poêle pour sentir les flammes, et les braises m'ont sauté à la gorge. Bien sûr, car il faisait froid, complètement l'enfer.

 

Je me suis approchée de l'arbre pour toucher les oiseaux, et les feuilles se sont envolées. Bien sûr, car il faisait léger, complètement plume.

 

Et quand je me suis approchée du toit pour voir les étoiles, la marée m'a sauté aux pieds. Bien sûr, car il faisait lune, complètement vague.

 

Etrange résonnance avec la grande vague qui a endeuillé l'archipel du soleil levant... 

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14 mars 2011 1 14 /03 /mars /2011 22:27

Il ne manque plus que l'écriteau sur le portail métallique du Grand Portique au 18 rue Louis Vignol, mais c'est fait : La Ciotat a son écrivain public, qui n'est autre que le crieur public !

 

Poète, blogueur et coordonnateur-animateur socio-culturel du Grand Portique, Frédéric Ganga propose donc aux ciotadens et aux autres personnes passant par notre ville :

 

- relecture

- rédaction de textes administratifs et personnels

- chroniques poétiques.

 

Pour en savoir plus, cliquer sur le lien de l'écrivain public (Ecrivain public à La Ciotat)

 

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14 mars 2011 1 14 /03 /mars /2011 22:21

Retour sur la veillée du 8 mars...le magicien de la nuit ciotadenne serait donc votre serviteur.

Crieur de jour, magicien de nuit, caramba !

 

laProvence13mars110001.jpg

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8 mars 2011 2 08 /03 /mars /2011 17:03

Drôle de journée que celle en l'honneur de la femme, internationale de surcroît ! J'ai préparé un poème d'Andrée Chédid, le coeur navigant, et un pot-pourri de chanson sur les femmes réparti entre Renaud (Miss Maggie), Jean Ferrat (la femme est l'avenir de l'homme) et Fréhel (Tel qu'il est) :

 

Femme je t'aime parce que
tu vas pas mourir à la guerre
parc' que la vue d'une arme à feu
fait pas frissonner tes ovaires
Parc' que dans les rangs des chasseurs
qui dégomment la tourterelle
et occasionnellement les beurs
j'ai jamais vu une femelle
Pas une femme n'est assez minable
pour astiquer un revolver
et se sentir invulnérable
à part, bien sûr, Madame Thatcher

Le poète a toujours raison
Qui détruit l'ancienne oraison
L'image d'Eve et de la pomme
Face aux vieilles malédictions
Je déclare avec Aragon
La femme est l'avenir de l'homme

Il faudra réapprendre à vivre
Ensemble écrire un nouveau livre
Redécouvrir tous les possibles
Chaque chose enfin partagée
Tout dans le couple va changer
D'une manière irréversible

J'avais rêvé d'avoir un homme,
Un vrai de vrai, bien balancé,
Mais je suis chipée pour la pomme,
D'un avorton, complètement je té.
Ce n'est pas un Apollon mon Jules,
Il n'est pas taillé comme un Hercule.
Malgré qu'il ait bien des défauts,
C'est lui que j'ai dans la peau.

Tel qu'il est, il me plaît,
Il me fait de l'effet,
Et je l'aime.
C'est un vrai gringalet,
Aussi laid qu'un basset,
Mais je l'aime.
Il est bancale,
Du coté cérébral
Mais ça m'est bien égal,
Qu'il ai l'air anormal.

C'est complet, il est muet
Ses quinquets sont en biais
C'est un fait que tel qu'il est,
Il me plaît.

Il y a aussi des blagues, dont des blagues féministes :

 

Pourquoi faut-il des millions de spermatozoïdes pour fertiliser un seul ovule ?

- Parce que les spermatozoïdes sont masculins et ne demandent pas leur chemin.

 

Comme je suis attendu à 11H place Evariste Gras, je commence avant 10H carrefour de l'horloge. Quelques personnes sourient aux blagues, surtout les femmes.

 

Chez Patati et patata, il y a toujours les fidèles. On discute ferme sur l'intérêt de la journée de la femme. Infériorisation des femmes ou symbole nécessaire ? A quand une journée de l'homme ?

 

Devant Aventuris dans la rue des Poilus, mon évocation des femmes est saluée. Par les devinettes féministes, je parviens à accrocher plusieurs personnes.

 

Je fonce à la boucherie de la rue du Maréchal Joffre. C'est un succès de bruit avec 25 personnes affairées! Je parviens à parler plus fort que tout le monde, et l'air ahuri de certains clients m'incite à penser que j'y vais un peu fort. Une fois de plus, la chanson et les blagues me sauvent.

 

Je file à la place Evariste Gras pour la journée de a femme. Vite, Fati me fait crier dans le grand couloir. Et c'est l'apothéose ! J'ai bien choisi mon poème et mon pot-pourri.

je discute ensuite dix minutes avec Monsieur le maire devant l'oeil inquiet du chef du protocole, le chronométreur officiel des actions municipales. Propos fort courtois sur l'intérêt du métier de crieur public et la nécessité de l'humour dans la communication.

Puis je reçois les échos favorables de nombreuses personnes surtout sur ma voix. Est-ce que j'ai pris des cours ? Oui et non, des cours de rue, le but étant de garder suffisamment de voix pour la fin du parcours.

 

Je termine chez la boulangerie Tomas devant trois dames attentives.

 

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2 mars 2011 3 02 /03 /mars /2011 11:49

Revenant sur la soirée consacrée à Marie Fouillet, comédienne, conteuse, metteur en scène, chanteuse...je ne peux m'empêcher de penser à ces vers de Guillaume Apollinaire :

Vous y dansiez petite fille
Y danserez vous mère-grand
C'est la maclotte qui sautille
Toutes les cloches sonneront
Quand donc reviendrez-vous Marie

 

Marie a retrouvé une partie de sa jeunesse ciotadenne, avec de nombreux amis venus la voir, et ce sel de l'émotion a assaisonné toute la soirée.

 

Elle nous a présenté son rapport à l'art, avec à la fois la richesse du partage et l'utilisation de cette richesse non marchande par les financeurs qui paient peu en espèces sonnantes et trébuchantes,  mais aussi la place de l'artiste dans la société et son travail avec les publics que l'on dit "en difficulté".

 

Entrecoupées de petits contes sur les notions de chance et malchance, de destin, de l'avoir et de l'être, du miroir et de l'argent, ses interventions, largement enrichies de dialogues avec les 25 participants, nous ont  fait dépasser les horaires habituels de ce genre de soirée.

 

Il est presque impossible de résumer celle-ci. Je puis seulement vous inviter à vous rendre sur le site de pachamama, la déesse-mère, et l'urgence de réagir pour la préservation de la vie.

 

lien vers Pachamama

 

Espérons juste que nous reverrons Marie Fouillet avant son spectacle sur les sorcières de Figuerolles en 2013 !

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1 mars 2011 2 01 /03 /mars /2011 15:47

L'hiver s'en va à petits pas...

Comme je fus récemment interpelé par un adjoint au maire me reprochant de parler en public sans savoir les tenants et les aboutissants de la médiathèque et m'invitant à parler de "ce genre de choses" en privé, dans son bureau, c'est avec une troisième chanson sur ladite médiathèque que je me présentai devant le peuple des rues du centre-ville. Comme dirait l'autre, il n'y a rien de pire chez les ovins que l'auto-censure moutonnière gentiment suggérée par les bergers qui les tondent.

 

Chez patati et patata, du monde, dont une nouvelle arrivante ravie d'avoir des nouvelles culturelles et de rencontrer le crieur public. Ma chanson, un extrait de plaisir d'amour de Martini, a du succès.

 

Plaisir d'amour

Plaisir d'amour ne dure qu'un moment,
Chagrin d'amour dure toute la vie.
J'ai tout quitté pour l'ingrate Sylvie.
Elle me quitte et prend un autre amant.

Plaisir d'amour ne dure qu'un moment,
Chagrin d'amour dure toute la vie.

Tant que cette eau coulera doucement
Vers ce ruisseau qui borde la prairie,
Je t'aimerai, me répétait Sylvie,

L'eau coule encore, elle a changé pourtant.

Plaisir d'amour ne dure qu'un moment,
Chagrin d'amour dure toute la vie...

Son auteur : Jean-Pierre Claris de Floriant.
Son compositeur : Jean-Paul-Égide Martini né Johann Paul Aegidius Schwarzendorf.
(1785)

 

Pour la médiathèque, j'ai fait appel à Mike Brant et son interprétation de "qui saura ?"

 

Vous dites que la culture vous inonde

Vous cliquez 10000 fois à la seconde

J'aimerais bien vous croire mais hélas je sais combien

Presque toujours vous avez cliqué pour rien :

 

Cliquez pas, cliquez pas, cliquez pas !

Un jour une médiathèque arrivera

Avec des gens armés pour

Prouver encore et toujours

Que penser n'est pas cliquer

Non, cliquez pas...

 

C'est l'occasion d'évoquer le suicide de la vedette et la tristesse de ses admiratrices d'alors.

Les annonces culturelles sont peu nombreuses, certainement à cause des vacances. L'exposition d'artistes féminines, à cette période de précélébration de la femme, intéresse.

 

Les annonces humoristiques plaisent :

 

Cause révolutions en Afrique du Nord, ancien du groupe Occident cherche repentis comme lui pour monter le groupe Orient.

 

Cause crise de la cinquantaine, homme échange livre ancien "les malheurs de Sophie" contre DVD de Sophia Loren jeune.

 

 

Chez Rémy, la vie est belle. Je rencontre un joueur de jeu de rôles. Il recherche des plumes pour la calligraphie.

Plusieurs touristes s'arrêtent. Les habitués passent et me sourient. Une poignée de ciotadens m'écoutent un instant.

 

Place Sadi carnot, il fait beau. Je parle devant une dizaine de personnes. On me dit qu'il va pleuvoir si je chante Martini. j'ai droit à quelques applaudissements.

 

Carrefour de l'horloge, j'ai un nouvel afficionado qui me félicite, me dit que les Lillois acclamment leur crieur public et que je devrais être acclamé vu le travail que je fais, et m'accompagne jusqu'à la rue du Maréchal Foch via le square Bouissou. Comme d'habitude, j'ai le public des terrasses plus quelques curieux.

 

Le square Bouissou est toujours aussi vide.

 

Ma boucherie étant fermée rue du maréchal Joffre, j'opte pour "goûter l'Italie" à côté. Les sept personnes préfèrent la chanson. Je vois Annie qui me rejoindra plus tard au Grand Portique et se montrera intéressée par les ateliers d'écriture.

 

Au Tropiques café, Mike Brant a toujours du succès auprès des femmes.

 

Je rencontre Fatima devant la maison des associations. Elle me parle de la journée de la femme où j'irai dire un poème et une chanson écrites par des femmes. Je cherche  un endroit sur le marché où m'exprimer, mais ce n'est pas encore le moment, et puis j'aimerais bien un lieu fixe.

 

Je termine par mes deux boulangeries. Chez Lévêque,une nouvelle ciotadenne note tout ce que je dis. Chez Tomas, nous refaisons le monde longuement et nous parlons de la ciotadine-gâteau, pâtisserie poème pendant le Festival de Poésie Partagée. Auparavant, sur le long parcours de la place Evariste Gras au Boulevrad Bertoulucci en face du collège Jean jaurès, j'ai été harangué par deux dames me prenant pour un lutin. Elles sont ravies de connaître le crieur public et promettent de me donner des annonces "plutôt des coups de gueule que des déclarations d'amour". Si je déduis une conclusion de tous les propos entendus aujourd'hui auprès de la gent féminine, la déception sentimentale l'emporte sur l'optimisme... vivement le 8 mars !

 

 

 

 

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24 février 2011 4 24 /02 /février /2011 09:00

Le crieur public a composé des paroles sur l'air d'une petite cantate (Barbara) afin de protester contre  l'abandon de la construction de la médiathèque, prévue initialement dans l'ancien bâtiment de  la halle de la chaudronnerie près de l'IUT.

La Marseillaise a repris ses paroles.

 

 

 

la-marseillaise23fevrier110001.jpg

Les personnes intéressées par cette mobilisaion et par une nouvelle proposition de médiathèque à La Ciotat peuvent envoyer leur demande ou leur avis à unemediathequepourlaciotat@orange.fr

 

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