Tout a commencé en juin 2014 avec l'organisation de quatorze ateliers de décoration. Il s'agissait de dessiner, écrire des poèmes ou d'en recopier.
Trente personnes âgées de 8 à 75 ans ont participé à ces ateliers.
Le Grand Portique remercie toutes les personnes présentes, et notamment celles qui ont participé à un grand nombre d'ateliers : Luna (8 ans), Cheynesse (8 ans), Maguelonne (9 ans), Ilana (12 ans) Shamane (12 ans), Mayan (14ans), Bastien (15 ans), Marie(50ans), Dédé (60 ans), Michel (70 ans) et Frédéric( 50 ans)
Remercions également Christophe et plusieurs dames de l'atelier Lumière qui ont confectionné et habillé des mannequins que nous avons accroché dans les rues !
Voici quelques écrits réalisés :
1-LA CHANSON DU DEFILE (-inventée par Luna, 8 ans)
Bonjour à tous
J’espère qu’ça va vous plaire
Pourquoi êtes-vous
Si excités ?
Je vous aim’bien
Sauf qu’il faut
De la joie plein’de gentillesse
Et cette chanson
Est pour vous
BONNE FETE !
2-Mayan (14 ans) a décidé d’écrire des syllogismes :
Un cheval bon marché est rare
Or chaque chose rare vaut cher
Donc un cheval bon marché vaut cher.
3- En se servant des initiales lfdp, nous avons créé des expressions dérivées et nous devons poursuivre sur cette voie :
La fête des places
Luna, Doriane, Frédéric, Perrine
Le farfadet danse, illuminé
La fête des pendules…
4- Anne-Marie, artiste plasticienne, explique ce qu’elle veut faire, interroger le regard des habitants par une installation avec des miroirs rue des frères Arnoux avec sa sœur Cassandra, étudiante aux Beaux-Arts et leur mère Ana, ancienne participante à la fête des Places.
5 EROMETRIE
Sur une adroite, ah !
Placez un point G.
6-
La vie
On a
Tous une vie
Mais une seule
Sauf les chats
Qui en ont 7
Mais est-ce vrai ? (ILANA RODRIGUES)
7-
Elle te donne le bonjour
Avec les rues et les places
Avec les rires et les glaces
Avec l’automne qui savoure
La fête des places ! (Frédéric Ganga)
8-
Sur l’espace où ne règne que quiétude et génie
On inventa la pétanque et le cinéma…
Immortels témoins du caractère qui nous définit
Nous les Bienheureux résidents de La Ciotat. (André Orsini)
9-
Le grand Portique est ironique
Le poète est un être différent
La lumière du soleil éclaire notre vie. (Maguelonne Ganga)
10-
Les poètes ont toujours des sentiments
Mais jamais de ressentiments. (André Orsini)
11-
L’amour est dans la vie
L’amour est dans le cœur
L’amour est parti (Ilana Rodrigues)
12-
Montagne, trône dans sa couronne du feu
Faisant de l’étincelle un sol cendré
L’hiver approche
La verte feuille brûle de froid, prenant
En son sein du sang pour vivre
C’est dans l’orange qu’elle trouvera son salut
L’arlequin saisonnier fut bien embêté
Quand le blanc lui fit demande
En lisant ces quelques vers il comprit
Couronne, couronne, un nom je vous prie
Alors quand sur sa tête il la mit
Automne elle lui dit (Bastien Alexandre, 15 ans).
14- Touchées par nos accrochages de poèmes, deux jeunes poétesses ont ajouté les leurs à côté le jour même de la fête des places (l’émulation, c’est quelque chose !)
Dans l’air
L’amour, c’est sérieux
C’est aussi dangereux
Quelquefois il pleut
Mais ça fait du bien aux amoureux !!! (Maïlys Alvarez)
15-
Dans la vie
On fait tous des conneries
Mais c’est pas pour ça
Qu’on s’aime pas. (Séléna)
Une deuxième action du Grand Portique était le grand jeu de la fête des Places, "les places au trésor" :
Plus de 60 personnes ont participé au jeu qui consistait à trouver l’indice (représenté par un coffre) sur chaque place avant que le gardien du trésor ne pose ses terribles questions sur l'histoire de La Ciotat.
La plupart des participants avaient entre 4 et 15 ans, les plus petits accompagnés de leur maman (un grand bravo à cette maman en poussette avec un nourrisson et une pitchoun qui a trouvé les cinq indices !).
Le Grand Portique remercie le CIQ Ciotat centre, les associations Mémoire en marche, petits Pieds Grands Pas, et l'association des commerçants La Ciotat cœur de ville pour leur participation au grand jeu de 10H à 17H !
Le symbole du délégué au trésor et de l’indice à trouver sur chaque place rt unr carte 5 fois validée
A 9H45 ce samedi 4 Octobre 2014, c'est parti pour le grand défilé festif avec, grande première, un magicien sur échasses, le légendaire Zibé le magicien accompagnant le crieur public Frédéric Ganga en tête de cortège !
Nous passons par les places Louis Marin, Pierre Gautier, Sadi Carnot où la fabrication des bateaux en papier bat son plein...
Place Sadi Carnot, une belle initiative du collège Jean Jaurès sous la houlette de Monsieur Nunez, professeur d'arts plastiques en pédagogie Freinet : la fabrication de bateaux en papier a transformé la place. Toutes les personnes arrivant sur la place sont abordées par des collégiens. Le résultat :une escadre de bateaux et un mastodonte, et surtout de la joie et de la bonne humeur. Certains n'avaient plus confectionné de bateaux en papier depuis un demi-siècle !
Le défilé se poursuit avec des haltes au square Bouissou et sur la place Evariste Gras. Il aura duré une heure, une heure de plaisir communicatif auprès des habitants. Place Evariste Gras où le crieur public et le magicien reviendront à 15H pour des histoires et des tours de mazie.
La fête des places du Grand Portique se poursuivra toute la journée jusqu'à 18H avec le questionnaire loufoque du Crieur public.
Quatre questions sont posées :
Le soleil brille pour tout le monde !
Quel serait pour vous le soleil de La Ciotat ?
Dans 50 ans, on fera une grande découverte à La Ciotat : laquelle ?
Si La Ciotat avait des pattes, où irait-elle ?
Si La Ciotat avait une bouche, que mangerait-elle ?
Voici le dépouillement (entre parenthèses) quand une réponse est revenue plusieurs fois) :
SONDAGE LOUFOQUE
réalisé dans le cadre de la Fête des Places le 4 Octobre 2014
Nombre de personnes interrogées: 56
Hommes : 24 Femmes : 32
Tranche d'âge :
10-17 : 11
18-25 :12
26-49 :16
50-64 : 8
64 et + : 9
1ère question : le soleil brille pour tout le monde. Quel serait pour vous le soleil de La Ciotat ?
2ème question : dans 50 ans, on fera une grande découverte à La Ciotat. Laquelle ?
3ème question : si La Ciotat avait des pattes, où irait-elle ?
4ème question : si La Ciotat avait une bouche, que dirait-elle ?
Remarques : la plupart des personnes ont répondu comme je leur demandais du tac au tac. Ce questionnaire n'est pas mené par un sociologue. C'est juste un jeu, mais tout jeu des questions spontanées suscite des réponses intéressantes...
Pour recevoir le fichier des réponses, merci de m'envoyer une demande à legrandportique@gmail.com
Je remercie toutes les participantes et tous les participants de m'avoir accordé ces précieuses minutes qui, pour moi, se sont ajoutées pour former des heures de partage et de joie.
Le coordonnateur culturel du Grand Portique, Frédéric Ganga.
Le Grand Portique et toutes les associations organisatrices de la fête des places vous donnent rendez-vous en 2015 !
Partenaires : l'ACSE, la région PACA, la ville de La Ciotat et un collectif d'associations ciotadennes, dans le cadre du Contrat Urbain de Cohésion Sociale.
Deux artistes avaient pour mission de questionner la ville en travaillant sur le mobilier urbain. Laissons donc la parole à Anne-Marie et Cassandra Felgueiras :
installation: prisonnier-centré-concentré
Arrivée 7h30: mise en place des photos et des miroirs sur le rideau de fer.
L’action suscite la curiosité des passants. Chaque personne choisit ou pas de regarder en s’interrogeant et interprète en silence.
Face au projet certains continuent leur chemin en suivant simplement du regard, d’autres s’arrêtent saisissant une vue globale puis reprennent leur route. Quelques-uns s’approchent et prennent le temps d’observer chaque image, ils trouvent ainsi une place sur ce mur parmi les habitants à travers les miroirs.
« Une dame prend plusieurs clichés de son reflet dans les miroirs. Elle fait partie de la production, elle se l’approprie.»
Cette concentration d’images en noir et blanc se démarque et contraste avec cette vie en couleur, l’ agitation. L’installation est comme une pause dans le quotidien des habitants qui s’arrêtent un instant, le pain, un sac de courses à la main.
Par habitude chacun finit par fermer les yeux sur ce qui l’ entoure.
« Un homme sort de chez lui et affiche un air surpris en voyant son bâtiment investi de photos.»
Les commerçants et la population à proximité du lieu occupé ne prêtent plus attention à la transformation, l’ ensemble fait partie du paysage urbain.
17h30 : fin de l’exposition de rue
Le bilan: L’ objet photographique a été impactant. Des personnes de tous âges ont posé leur attention sur le projet parce que cette production regroupe des habitants de tous âges.
Les passants ont compris que ce travail parlait d’ eux et s’adressaient à eux. Ils n’ étaient pas simplement spectateurs, ils faisaient partie de cet ensemble