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24 avril 2012 2 24 /04 /avril /2012 12:50

Raymond Aubrac nous a quittés, et avant lui son épouse Lucie, Tous deux éatient de grands résistants et ont connu dans leur chair et dans leur esprit la torture et bien d'autres sombres épreuves.

 

Voilà pourquoi, alors qu'on va fêter dimanche la journée nationale des héros et victimes de la déportation, je leur dédie deux débuts de chansons et un poème :

 

Nuit et brouillard de Jean Ferrat

ls étaient vingt et cent, ils étaient des milliers
Nus et maigres, tremblants, dans ces wagons plombés
Qui déchiraient la nuit de leurs ongles battants
Ils étaient des milliers, ils étaient vingt et cent

Ils se croyaient des hommes, n'étaient plus que des nombres
Depuis longtemps leurs dés avaient été jetés
Dès que la main retombe il ne reste qu'une ombre
Ils ne devaient jamais plus revoir un été...

 

Le chant des partisans (Paroles de Maurice Druon et Joseph Kessel - Musique d'Anna Marly) :

Ami, entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines ?
Ami, entends-tu les cris sourds du pays qu'on enchaîne ?
Ohé, partisans, ouvriers et paysans, c'est l'alarme.
Ce soir l'ennemi connaîtra le prix du sang et les larmes.

Montez de la mine, descendez des collines, camarades !
Sortez de la paille les fusils, la mitraille, les grenades.
Ohé, les tueurs à la balle et au couteau, tuez vite !
Ohé, saboteur, attention à ton fardeau : dynamite...

 

Ce n'est pas très joyeux, mais cela resitue bien le contexte.

 

J'ai également un poème de Berthold Brecht pour célébrer Lucie et Raymond :

 

Il y a des êtres qui luttent un jour et qui sont bons.
Il y en a d’autres qui luttent un an et qui sont meilleurs.
Il y en a qui luttent pendant des années et qui sont excellents. 
Et il y a ceux qui luttent toute une vie :
ceux-là sont indispensables !.

 

Et les annonces des targaïres qui recherchent de nouveaux adhérents, et les deux annonces humoristiques :

Suite à la décision des autorités grecques de louer à bas prix des policiers à des entreprises privées pour réduire la dette, le gouvernement français plancherait sur la location de ministres et de conseillers ministériels à prix astronomiques.  C'est cela, l'excellence française !

 

Suite au départ de Costa, patron de Concordia, après le naufrage d'un de ses navires de croisière, aucun homme politique n'organiserait de rassemblement place de la Concorde pour éviter de provoquer le mauvais sort .

 

Qu'y a_t_il à annoncer cette semaine ? La commémoration du 97ème anniversaire du génocide arménien, le tremplin musical des jeunes du canton à la salle Paul Eluard, la rencontre avec jacques Lucchesi, auteur et éditeur au Grand Portique, la handy soirée à paul Eluard et le cri du radis au théâtre du Golfe, les animations à la bastide Marin de vendredi à dimanche, les animations place Evariste Gras pour petits et grands dans le cadre de la préparation de la fête des places du 9 juin, la soirée merveilleuse en chansons, poèmes et histoires au restaurant comme à la maison rue Joffre, le vide-grenier de l'esplanade Langlois, le rassemblement place Esquiros pour la journée nationale des héros et victimes de la déportation et la soirée au profit des restos du coeur.

 

Chez mestre Rémi, 33 rue des Poilus, l'ambiance est morose avec ce temps nuageux. Quelques personnes suivent attentivement le déroulement.

 

Place Sadi carnot, les terrasses sont vides, mais un couple m'observe en souriant de l'intérieur de déco thés cafés. un homme me parle des élections. Il uarait  tendance à rester discret sur ses positions politiques en fonction de la montée d'un parti extrémiste. "Au contraire, lui-dis-je, c'est maintenant qu'il faut l'ouvrir !"

 

Le carrefour de l'horloge est le premier bon lieu du fait des passages nombreux. On fredonne avec moi les deux chansons.

 

Le square BOuissou est désepérément vide. Filons à la boucherie de la rue Joffre. Dans la cacophonie, j'observe tout de même quelques commentaires sympathiques sur le chant des partisans.

 

Angle rue Joffre et place Esquiros, c'est à nouveau la foule en délire. Deux amis me rejoignent pour chanter.

plusieurs personnes viennent discuter un peu avec moi à la fin. Bien entendu, une dame me demande où se trouve le vide-grenier !

 

La bibliothèque est "cafie" de monde ! C'est dans un silence religieux que je chante et parle.

 

Angle rue Michel Simon et avenue Géry, un groupe de personnes est à "ma" place. très gentiment, ils m'écoutent comme une quinzaine de personnes alentours. Les blagues font sourire au pire, rire au mieux !

 

Angle rue Pasteur et avenue Géry, je termine mon marché devant l'oeil de la vingtaine d'habitués.

 

Enfin, je file à la boulangerie Tomas souhaiter de bonnes vacances au patron et à la patronne. Un jeune homme se souvient du chant des partisans et une jeune femme ne connaît pas Jean Ferrat. Il faut toujours prolonger les échos du passé...

 

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