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28 août 2012 2 28 /08 /août /2012 19:26

Les Ciotadens se divisent en trois parties :

ceux qui ont un idéal hérité des chantiers

ceux qui ont un idéal

ceux qui n'ont pas d'idéal.

 

Je rencontre plus fréquemment les deux premières catégories au centre-ville, et c'est tout un monde de solidarité, d'espérance  populaire qui surgit. Vous demandez une cafetière, une fenêtre s'ouvre et la voilà ; vous cherchez un appartement suite à l'incendie d'un immeuble en face des impôts, et une jeune femme vous donne les coordonnées des propriétairesde plusieurs logements en centre-ville ; vous faites votre visite guidée humoristiquo-instructive de la ville et de jeunes gens décrivent la situation de rejet qu'ils subissent.

 

Aujourd'hui, après un début tranquille et hulide rue des Poilus et des acclamations sous la pluie place Sadi carnot, j'ai eu dropit à une personne de la troisième catégorie face au bar de l'Horloge. Cette vieille dame a attendu la fin de ma déclamation, puis elle a simplement dit : "Silence ! mais silence !" en ajoutant dans sa barbe je ne sais quelle invective.

Et moi j'ai répondu : "Merci Madame !"

 

Aujourd'hui 28 Août, je chante une chanson de corsaires :

 

Le trente et un du mois d'août (bis)
Nous aperçum'sous l'vent à nous (bis)
Une frégate d'Angleterre qui fendait la mer et les flots
C'était pour attaquer Bordeaux


Refrain:
Buvons un coup, buvons en deux
A la santé des amoureux
A la santé du roi de France
Et merde à la Reine d'Angleterre, qui nous a déclaré la guerre

 

Il me semble que nous en sommes au crépuscule de l'été et le poème canadien suivant est tout tracé :

Léon-Pamphile LE M AY  

 (1837-1918)

  Crépuscule

Aux vallons endormis la nuit glisse en silence.
Mes vieux pins sont drapés dans leurs sombres manteaux.
On n'entend plus monter le rythme des marteaux,
On ne voit plus la nef que la vague balance.

Une fauve lueur, comme un éclair de lance,
Embrase un coin du ciel, au-dessus des coteaux.
Les cimes ont de l'or dans leurs noirs chapiteaux.
Vers ces derniers rayons le vol des cœurs s'élance.

Et c'est le soir pour moi ! Loin mon joyeux matin,
Loin le midi de flamme où mon cœur libertin,
Martelé par l'amour, sonnait comme une enclume !

Mais au fond de mon âme où le soleil a lui,
Crépuscule nouveau qu'un souvenir allume,
Je vois un doux reflet de mon bonheur enfui.

 

Peu d'annonces culturelles : le début des chanpoètes, association d'Anne-Marie Felgueiras et de votre serviteur pour des poésies et chansons 100% originales ce jeudi 30 Août à 19H au restaurant comme à la maison, 4 rue du Maréchal Joffre, les joutes sur le port vieux samedi  1 er septembre à 15H et la rétrospective de 50 ans de peinture de Gilbert Ganteaume.


Je reçois beaucoup d'annonces de Ciotadens en ce moment :

 

Un jeune Espagnol venu perfectionner son français au lycée Lumière cherche une famille d’accueil à La Ciotat contre hébergement  à Valence l’an prochain ou en vacances.

 

Ciotadenne partant en Inde en 2013 cherche lunettes de vue usagées. Tél : 0442837470.

 

On recherche pour une personne âgée une aide à domicile 3 fois deux heures en matinée par semaine. Tél : 0627464589

 

Ces deux dernières demandes seront les plus intéressantes. J'ai bien peur que le jeune lycéen espagnol ne doive bientôt retourner à Valence...

 

Et, pour finir, les annonces humoristiques :

 

Suite à l’affirmation de François Hollande selon laquelle l’utilisation d’armes chimiques par le régime syrien serait une cause légitime d’intervention direct, les Etats-Unis auraient proposé de fournir des preuves irréfutables de cette utilisation immédiatement.

 

Suite à l’affirmation d’Arnaud Montebourg « le nucléaire est une filière d’avenir », le ministre aurait ajouté : « autant que la mort » .

 

La pluie va perturber mon parcours. heureusement, Stéphane Guisserando va m'accueillir dans son atelier de peinture de la rue des frères Blanchard le temps que la chavanne passe.

 

A la boucherie de la rue du Maréchal Joffre, le temps a chassé les clients et c'est dans une ambiance très calme que je distille mes mots devant la poignée de clients. J'apprends d'une prof de latin à dire "comment ça va ?" Quomodo vales ?

 

Au marché place Esquiros, abrité sous un grand parasol, j'attire quelques regards mais les passants ne s'attardent pas sous les intempéries.

 

Retour à la bibliothèque qui semble avoir concentré plus de monde qu'à l'habitude. Les annonces humoristiques font mouche.

 

Angle avenue Géry et rue Michel Simon, les forains remballent. Heureusement, quelques promeneurs s'interrompent comme la pluie pour m'écouter. C'est la blague macabre qui les amuse le plus.

 

Angle avenue Géry et rue Michel Simon, des forains partent déjà ! Mais le primeur et le marchand d'olives sont restés.

Et c'est là qu'une nombreuse assistance m'accueille avec le retour du soleil !

 

Je file à la boulangerie Tomas où nous allons aprler des politiciens de tout bord, de conscience, de dignité, et d'interogation sur le futur marché du travail.

 

 

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