LE GRAND PORTIQUE, SOYONS CURIEUX !

Aujourd'hui, le printemps s'affirme.

Le marché sera cafi de monde plus tard que d'habitude (cafi = plein, ce n'est pas un gros mot !)

Il y a parmi les choses à dire, l'exposition aux Pénitents bleus sur le vieux port de La Ciotat, l'exposition à la galerie du port de Françoise Favède-Mouroux, la grande lessive mercredi, jeudi et vendredi devant la mairie, place du marché et parc de l'Abeille (venez accrocher vos oeuvres aux fils tendus !), la venue de Francis Huster à La Ciotat, un

spectacle de cabaret, au profit de l'institut Paoli Calmette à la salle Saint-Marceaux, le départ du Carnaval à 15H devant la mairie samedi, le boeuf du samedi soir à Jazz Convergences, le début de la mini-fête foraine avenue Frédéric Mistral et les courses de pagaie debout (en anglais stand-up paddle) dimanche à la grande plage.

Les annonces humoristiques :

Suite à la mise en examen de l'ancien Président de la République Nicolas Sarkozy pour abus de faiblesse, Liliane Bethencourt aurait décidé de porter plainte contre le juge Gentil pour diffamation. Qué faiblesse ?

 Suite à une enquête montrant que deux tiers des 11-13 ans ont un profil face de bouc, l'Education nationale rendrait bientôt publique une enquête révélant que le tiers restant, lui, possède toujours un cerveau.

Je chante la belle chanson de la belle âme Anne Sylvestre :

C'EST LE PRINTEMPS

C'est le printemps qui jette
Partout des pâquerettes
C'est le printemps fleuri-fleurant
Qui fait venir les fleurs des champs (bis)

C'EST LE PRINTEMPS VRAIMENT
C'EST LE PRINTEMPS

Qui fait pousser les plumes
Qui leur font un costume
C'est le printemps voli-volant
Qui met les oiseaux dans le vent (bis)...

Je pense aussi à ma petite sœur, qui a fêté ses 41 ans hier, et ça me fait tout drôle, cette tendresse et cette envie de la porter dans mes bras comme quand elle était toute pitchounette !

41 ans, ma petite soeur,

C'est l'âge charmant

Où l'on va gaiement parmi les passeurs

Choisir ses suivants

Suivant grande dame ou triste veneur

Sérieusement

Avec pour entame une flamme au coeur

Au bonheur croyant

Où sont nos 20 ans ma petite soeur

Et nos cheveux blancs

Qui riaient pendant les peines de fleurs

S'imaginaissant

Doublée par le vent notre âme s'épeure

D'un neuf firmament

Où l'on va gaiement parmi les rêveurs

Rejoindre le temps ?

FG 25 mars 2013 22H31

Je débute mon périple dans laa rue des Poilus où la résignation s'est emparée d'une bonne partie des commerçants. « Si les habitants de l'extérieur ne viennent plus en ville et si les habitants du centre-ville vont faire leurs courses à l'extérieur, qu'allons-nous devenir ? »

naïvement, j'aimerais sauver le centre-ville d'un cooup de baguette magique, mais je travaille à cela avec la création d'un journal marrant. A suivre...vous serez les premiers prévenus !

Rue des Poilus, quelques sourires et échanges de poignées de main.

Place Sadi Carnot, je ne suis pas le seul à avoir une petite soeur !

Carrefour de l'horloge, une dame fredonne en passant. J'ai réussi à mettre en contact direct le possesseur d'un ensemble de vidéo-projection à lamaison (home cinema pour les anglophones) et un forain intéressé.

Square Bouissou, c'est David qui m'applaudit à tout rompre. En discussion avec la patronne du Slevin Café, je suis fortement incité à venir entre 8H30 et 9H pour avoir terrasse pleine. Pourquoi pas ? Mais alors cela chamboule tout mon programme, ma déambulation, etc...et il faut que je termine ma feuille de chou le lundi après-midi. Porque no ?

Dans la boucherie du Maréchal Joffre, peu d'oreilles attentives et une acoustique médiocre. Deux dames tiennent malgré tout à suivre jusqu'au bout.

Brève escale au restaurant comme à la maison où Annie me sort une excellente définition du gabian : une mouette arménienne, comme disaient les anciens !

Angle rue Joffre et place Esquiros, je reprends mon rythme triomphal. Quelques enfants me reconnaissent. Un pitchounet me suit en disant : « c'est papa Noyel ! » je salue Karine et Alban de l'association Lézard Curieux qui organisent la bugado, la grande lessive !

A la bibliothèque, j'arrive un peu tard. Pas assez cependant pour rater deux auditeurs fidèles. Une des bibliothécaires m'avoue qu'elle a 41 ans, et je dépose un chaste baiser sur ses joues en pensant à ma petite soeur. Une jeune fooraine me propose de chanter la vie en rose avec moi la semaine prochaine. Tope là !

A l'angle de la rue Michel Simon et de l'avenue Géry, le marché bat son plein. Zut, j'ai oublié le jeu des rimes, ému par le poème. Cela n'empêche pas certaines personnes de m'interroger sur la grande lessive. Francis Huster suscite un certain émoi.

Angle rue pasteur et Marius Ghirardelli, c'est le rire d'une dame sur la toute relative faiblesse de Liliane Béthencourt qui m'enchante. Un membre du comité des fêtes de Ceyreste semble intéressé par mon intervention dans cette commune voisine et sœur historique de La Ciotat.

Je termine à la boulangerie Tomas où l'idée d'une pâtisserie liée à notre journal à paraître prend corps, non sans avoir chanté avec la patronne.