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20 mars 2012 2 20 /03 /mars /2012 15:27

Aujourd'hui, nuageux avec risques d'averses. Salon nautique oblige, j'ai une chanson de marins :

 

Passant par Paris

Vidant la bouteille

Un de mes amis

Me dit à l'oreille

 

BON BON BON

 

Le bon vin m'endort

L'amour me réveille

Le bon vin m'endort

L'amour me réveille encor....

 

Pour le poème, je le dédie à la mémoire des pitchouns morts sans avoir eu le temps de vivre.

 

Les anges morts

 

Petites vies parties

le temps d'un motard fou

Sans regret, sans esprit,

Sans coeur, on ne sait où

L'heure serait trop belle

D'haïr à l'infini

Ce serait perdre celles

De ces instants chéris

Où vous viviez encore

Où vous aimiez surtout

Mais nous reverrons-nous

Chers anges, dans la mort ?

 

Difficile de passer après cela aux nouvelles, et pourtant il y abien les expositions de Nicolas Vial aux Pénitents bleus, d'Henri Schmidt à la galerie du port, exposition sur l'eau dans le cadre du printemps provençal, le lancement des goûters trilingues au local de Petits Pieds Grands Pas, 35 kilos d'espoir au théâtre du golfe, grand prix cycliste de la ville, préparation de la fête des places, concert de country, session de nettoyage des plages, tous ensemble contre la mucoviscidose.

 

Dans les annonces des ciotadennes et des ciotadens, il y a un remerciement à la fée Isabelle qui a permis à un jeune couple de trouver un appartement en centre-ville suite à l'incendie d'une résidence face aux impôts. Les artistes cherchent 400 m2 de terrain à La Ciotat pour y planter une tente berbère pour y préparer  et jouer des spectacles.

 

Et les annonces humoristiques :

 

Suite à l'augmentation des tarifs réglementés du gaz et de l'électricité de respectivement 25 et 8 % en deux ans et l'impossibilité d'un nombre de plus en plus grand de Français à payer leur facture énergétique, le gouvernement français prévoirait de supprimer l'approvisionnement en gaz et d'installer des bicyclettes génératrices de courant dans les foyers des mauvais payeurs.

 

Suite au nouveau record du prix du gazole en France, les constructeurs General Motors et Peugeot plancheraient sur un véhicule révvolutionnaire avec un prix inférieur à mille euros : la charette à bras.

 

  Je commence.en avance chez Mestre rémi car une dame est pressée et veut entendre ma chanson.

Un monsieur posté à 10 mètres ne perd pas une miette de la déclamation.

 

Place sadi Carnot, l'épicerie fine est ouverte mais il est encore un peu tôt, à en juger par les terrasses vides. Je parle pour les quelques passants.

 

Carrefour de l'horloge, les curieux arrivent. la chanson plaît, simple à retenir et joyeuse. Le poème est reçu si douloureusement que je décide de ne pas le dire à chaque arrêt.

 

Square Bouissou, je rappelle à la demoiselle de Khaan le plaisir de recevoir une annonce dans ma boîte aux lettres du crieur à la bibliothèque (que j'oublierai d'ailleurs royalement ensuite).

 

La boucherie de la rue du Maréchal Joffre est peu remplie, mais la chanson est jugée trop sérieuse et pas assez polissonne par un des bouchers.

 

Les primeurs sont revenus, angle rue Foch et rue Gueymard. J'ai donc un auditoire nombreux. Et c'est le moment que choisit Suzel, l'ancienne crieuse publique, pour chanter avec moi. le public s'attroupe.

 

Sur le marché, j'arrive un peu en retard angle rue Michel Simon et Avenue Géry. A la fin de la déclamation, une dame vient pour me demander un poème.

 

Boilangerie Lévêque, j'apprends à la boulangère qu'il y aura près de chez elle une animation tout le samedi. On ne l'avait pas prévenue !

 

A l'angle des rues Pasteur et Géry, je suis accueilli joyeusement par les forains sur le point de partir. j'ai ensuite une discussion avec leur famille sur les placettes de Philadelphie et les visas.

 

je termine Bd bertolucci avec la boulangerie Tomas et la nécessité de donner des informations joyeuses aux actualités. Combien d'infos joyeuses en réalité, pour une seule triste ! Pourquoi n'en parle-t-on pas ?

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13 mars 2012 2 13 /03 /mars /2012 16:34
Bonjour,
 
ce matin, j'ai eu le plaisir de demander aux personnes présentes en centre-ville le thème qu'elles préféraient pour la fête des places.
Voici les résultats :
Cinéma : 15
Recyclage : 9
La vie à l'époque de la cité ouvrière : 22
Zen : 12
Les mots vivants du Provençal : 7
 
C'est donc sans conteste la cité ouvrière qui gagne !
Le plus intéressant, qualitativement parlant, c'est que les gens ont mis en avant la nostalgie de la fierté ouvrière, qu'ils soient jeunes ou vieux, et le fait que La Ciotat ne devrait pas devenir une ville de bourgeois.
Pour le cinéma, ils ont parlé de la fierté d'être la ville où eurent lieu les premières projections.
Pour le zen, ils ont parlé de la nécessité de s'ouvrir face à l'amas de tensions provoqués par les pitreries politiciennes du moment.
Pour le recyclage, les dimensions écologique mais aussi pratique ont été mises en avant.
Enfin, même les anciens ont reconnu que le Provençal était à l'agonie.
 
J'ai donc allongé un peu ma visite de crieur, mais avec quel plaisir, et quelles discussions !
Ma chanson de marin a fait chanter plusieurs personnes, car il s'agissait ni plus ni moins que de "nous irons à Valparaiso" :
Hardi les gars, vire au guindeau
Good bye farewell, good bye farewell
Hardi les gars, adieu Bordeaux
Hourra ! oh Mexico ooo
Au cap Horn, il ne fera pas chaud
Haul away hé, hou là tchalez
A faire la pêche au cachalot
Hale matelot et ho hisse et ho
Je dédie ce poème aux victimes de Fukushima et à toutes les futures victimes du nucléaire :
 

Mars se réveille

Hiver encore au cœur du faux soleil

La vague a emporté les morts

Loin de leurs paisibles tombeaux

Nous voici tout un peuple orphelin de linceul

Nous éclairons

De toute la passion de nos archives

Les réacteurs ensevelis

Il faut vivre puisque l’amour

Partout nous attend.

 

Cette journée commence lentement, mais il ya beaucoup de choses à dire : le salon nautique, les expositions de M. Pes et de Viviane Espinosa, le salon des antiquaires, la veillée à l'ancienne, la conférence sur mars, la manifestation pour la sauvegarde du micocoulier de la place des maquisards, les projections internationales tout public sur le thème de l'eau, l'heure du conte, la conférence sur la commune de Paris et de Marseille, l'hommage à Brassens, les premières rencontres de jeu de rôles, le loto en provençal, les championnats de France d'apnée, et pour les annonces humoristiques, voici :

 

 

Suite au sondage montrant qu’une majorité de Français est favorable à l’euthanasie active, l’union des maisons de retraite privées aurait demandé à ce que l’on respecte jusqu’au bout la notion de vie chez l’être humain, fût-ce avec des machines.

 

Suite au sondage montrant qu’une majorité de Français est favorable à l’euthanasie active, le syndicats des armuriers français aurait demandé que l’on permette la vente libre d’armes de poing à tout possesseur d’une carte senior.



Ces blagues feront rire jaune, mais rire tout de même.



Commençons rue des Poilus avec mestre Rémi. Tout en douceur, mais un curieux s'arrête et s'éclipse avant que je ne lui mette le grappin dessus. Et une photographe de la mairie me prend sous toutes les coutures. dire que je ne lui ai même pas demandé de m'envoyer le résultat pour mon dossier de promotion.



Place Sadi Carnot, les beaux jours revenant, on compte une quinzaine de personnes qui vont répondre au sondage. "Avis à la population !", me crie un monsieur en m'apercevant. Les nefnats m'appelent Peter Pan.



Carrefour de l'horloge, on milite pour le thème de la cité ouvrière. c'est ici que la nostalgie est la plus forte, avec en plus une fierté de ne pas être bourgeois.



Square Bouissou, le sondage avance un petit peu par la poignée de dames  furetant devant le magasin de chaussures pour enfants Dam Dam.



Laissant la boucherie de la rue Joffre encore vide derrière moi, je m'engouffre au restaurant populaire Comme A La Maison. Le sondage se poursuit et une vieille dame me demande d'appeler sa fille afin qu'elle la retrouve. merci, Michel, pour le portable (je n'emporte JAMAIS mon portable dans ma besace).



Angle rue Joffre et chapelle sainte Anne, il commence à y avoir du monde et mon changement de costume questionne les gens. Cest le moment magique où on m'annonce que mon annonce liée à la recherche d'un logement suite à l'incendie de la résidence La marine face aux impôts a porté ses fruits ! Hourrah ! Et merci encore à la fée Isabelle pour ses secrets !

 

Dès lors, je vole sur le bitume, sourit dans la bibliothèque presque déserte, harangue les passants sur mes deux haltes du marché et concentre mes efforts sur le sondage. je crois que le loto en Provençal en a ragaillairdi plus d'un.

 

Je termine à la boulangerie Tomas (j'ai oublié la boulangerie Lévêque, mille excuses !) où commence une discussion sur les fêtes, les paëllas et les chansons des enfants à La Cité ouvrière, avec ses projections de films sur lesmurs au port-vieux.

 

Oui, la nostalgie a gagné, mais avec elle l'âme de La Ciotat qui refuse de se liquéfier dans le ventre mou d'une carte postale. La lutte continue...  

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6 mars 2012 2 06 /03 /mars /2012 16:40

Aujourdh'ui, je serai bref, car je viens de perdre mon article au bout d'une heure de frappe par ces opérations étonnantes que nous réserve parfois l'informatique.

J'ai chanté les filles de Lorient

Ce sont les fill  [LAm] es [MIm] de [SOL] Lorient, jolies  [Mim]
 Ce sont les filles  [RE7] de Lori [SOL] ent
Mon [LAm] Dieu, qu'elles sont jol [SOL] ies, lon  [MIm] li lon là
 Mon [LAm] Dieu qu'elles sont jol [MIm] ies. 

S'en vont le soir se promener jolies
Le long d'la cale Ory. (ou Horie ?) 

...

Et dit un poème au référence au froid mistral :

 

Février est plus chaud que mars avec Mistral

Et les femmes jolies enveloppées d'un châle

Il ne faut pas montrer plus que l'œil ne devine

Je préfère un manteau à la lingerie fine

Dans lequel je me plais à chercher, j'imagine

Des formes mieux sculptées que Rodin ne combine

Le comble de l'érotisme c'est une fée

Dont je n'ai distingué que l'arête du nez./que les cheveux dorés

Aussi, mestre Mistral, soufflez par nos allées

Soufflez pour les amants qui n'osent aborder

Les belles enfiévrées de laine et de bottines

Et pardon pour les rêveries adamantines !



 

5 mars 2012

 

Sur mon parcours habituel, la rue des Poilus était peu fréquentée, mais la Place sadi Carnot renaissait de ses cendres , avec la réouverture de l'écume des Glaces et l'ouverture proche de l'épicerie, nouveau restaurant.

Carrefour de l'horloge, le sgens ont commencé à rire de mes annonces humoristiques : 
Suite aux propos de Claude Néant disant que le droit de vote des étrangers aux élections locales risquait de rendre obligatoire la viande halal dans les cantines, le ministre anglais des affaires étrangères a demandé que l'on rajoute "et du mouton bouilli à la menthe"

Suite à une étude de chercheurs californiens montrant que les chiens peuvent détecter un cancer en sentant le souffle des humaisn, une étude serait en cours au Vatican pour voir s'ils peuvent également détecter l'âme en sentant le coeur ou l'esprit.

C'est sur le marché que ces nouvelles auront le plus de résonnance. Côté informations culturelles, le concert de Wato, l'arrivée du voilier d ela solidarité et le lancement du festival de poésie partagée eurent le plus de succès. une dame de St-Cyr me proposa même de devenir crieur à saint-Cyr après m'avoir parlé du polar de Fred Vargas "pars vite et reviens tard" !

La semaine prochaine, je continue avec mes chansons d emarins. N'hésitez pa sà m'envoyer vos propositions !

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28 février 2012 2 28 /02 /février /2012 16:08

Aujourd'hui est un jour heureux

Le soleil d'or étend ses ailes

L'amour apprend des hirondelles

Un infini jamais sérieux...

 

Ma grande amie Suzel me rejoint ce jour pour me rappeler les moments où je n'étais que poète et chanteur et elle crieuse publique. c'était, il m'en souvient encore, en  l'an 2008.

Aujourd'hui, les disponibilités de Suzel ont fondu comme neige à la Ciotat, mais Suzel, momentanément, me revient, et nous retrouvons instantanément les complicités d'hier.

 

Il n'est pas tant de choses à dire : Exposition d'artistes féminines (ou d'artistes femmes, mais est-ce si important de préciser ? Ma part féminine d'homme et ta part masculine de femme, qu'en fait-on ?), poèmes en argot et des classes populaires, bourse aux armes (citoyens !), le retour de la vélorution, stage de Qi Gong, histoire de la séparation de Ceyreste et de La Ciotat par mon ami Guy Aillaud, exposition de boutis et travaux traditionnels, récital de chant de Sylvie Aveline.

J'ai choisi comme chanson de marins "la Marie-Joseph", immortalisée par les frères Jacques :

link

 

Ça nous a pris trois mois complets
Pour découvrir quels étaient ses projets
Quand le père nous l'a dit, c'était trop beau
Pour les vacances nous avions un bateau

D'un bond d'un seul et sans hésitations
On s'documente sur la navigation
En moins d'huit jours nous fûmes persuadés
Que la mer pour nous n'aurait plus de secrets

(Refrain)
Encore heureux qu'il ait fait beau
Et qu'la Marie-Joseph soit un bon bateau
Encore heureux qu'il ait fait beau
Et qu'la Marie-Joseph soit un bon bateau...

Et pour poème, "îles" de Blaise Cendrars :

 

Iles

 

Iles

 

Iles

 

Iles où l’on ne prendra jamais terre

 

Iles où l’on ne descendra jamais

 

Iles couvertes de végétations

 

Iles tapies comme des jaguars

 

Iles muettes

 

Iles immobiles

 

Iles inoubliables et sans nom

 

Je lance mes chaussures par-dessus bord car je voudrais bien aller jusqu’à vous

 

Blaise CENDRARS, Feuilles de route (1924)

 

Le petit Killian est avec nous et dira à chaque étape "le bonhomme de neige" de Jacques Prévert

 

Dans la nuit de l'hiver
Galope un grand homme blanc
C'est un bonhomme de neige
Avec une pipe en bois,
Un grand bonhomme de neige
Poursuivi par le froid.
Il arrive au village. il arrive au village.
Voyant de la lumière
Le voilà rassuré.
Dans une petite maison, il entre sans frapper
Dans une petite maison, il entre sans frapper.
Et pour se réchauffer, et pour se réchauffer,
S'asseoit sur le poêle rouge
Et d'un coup disparaît
Ne laissant que sa pipe
Au milieu d'une flaque d'eau,
Ne laissant que sa pipe
Et puis son vieux chapeau...

Jacques Prevert

 

Chez Mestre Rémi, j'arrive seul. Iles est un bon poème d'adresse. Les deux téléviseurs couleurs d'avant la TNT ne trouvent pas preneurs. Par contre, l'annonce de victimes de l'incendie de la résidence La Marine en face des impôts

et cherchant un T3 pas cher interpelle. Les artistes cherchant 400m2 pour installer une tente berbère et y jouer un spectacle ne laisse pas indifférent non plus, mais vec le sourire. Est-ce qu'il reste 400m2 disponible à La Ciotat ?

Enfin, j'ai une seule annonce humoristique, actualité oblige :

 

Suite à la victoire de The Artist aux oscars états-uniens, les chanteurs français voulant faire une carrière internationale ont tous décidé de chanter...sans paroles.

 

J'ai à peine terminé Rue des Poilus que Suzel et Killian me rejoignent. Place sadi carnot, il n'y a personne et le restaurant n'est toujours pas terminé, amenant bruit et poussière.

Nous nous installons donc Carrefour de l'Horloge. Même si le pichot Killian a peu de voix, il dit le poème avec force et nous le chantons après lui. Il y a un peu de monde, déjà.

 

Square Bouissou, nous parlons pour une poignée de personnes, dont une fée bienveillante qui nous communique des numéros de téléphone pour la famille sinistrée, mais c'est à l'angle de l'église Sainte Anne et de la rue Foch que nous retrouvons la foule des grands jours de beau temps. Puis Suzel repart pour d'autres aventures...

 

Sur lemarché, angle avenue Géry et rue Michel Simon,le bonheur est à son comble. les forains m'acuceillent, une dame chante avec moi La Marie-Joseph et la blague sur the Artist fait rire, parfois jaune, car elle n'est pas si innocente que cela...idem angle avenue Géry et rue Pasteur., avec mon compère le marchand, je m'amuse bien et les feuilles de chou s'éparpillent entre les mains des gens.

 

Je termine par les boulangeries  Lévêque, avec l'hombre qui parle de corrida et d'animation et boulangerie Tomas

pour parler de Gainsbourg, du génie et de sa valeur véritable. Est-ce que quelque chose qui plaît au plus grand nombre est génial ?

 

J'ai oublié la bibliothèque !  A midi je déboule et harangue doucement puisqu'en un lieu solennel. Les enfants ici et ailleurs me regardent comme si j'allais leur distribuer des friandises. Oui, mais des friandises...spirituelles !

 

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21 février 2012 2 21 /02 /février /2012 23:55

Aujourd'hui, l'actualité et les annonce shumoristiques me feront parler avec les passants d'écologie :

 

Suite aux nouveaux records du prix des carburants, le gouvernement français plancherait avec Total, Renault et Areva sur une voiture au combustible nucléaire, totalement sûr et très économique.

 

Suite à l’envoi de sangliers et de singes équipés de compteurs Geiger, de GPS et de dosimètres dans la région de Fukushima pour évaluer l’impact de la radioactivité, le Parlement européen envisage d’envoyer des êtres humainss à travers l’Europe munis de colliers de fleurs et de messages d’amour pour  évaluer l’impact de la crise sur le sentiment d’appartenance à l’Europe.

 

Mes deux téléviseurs d'avant la TNT ne suscitent aucun intérêt.  

 

Et pour le reste, avec le don du sang, encore des concerts avec le smusicales de Février, deux expositions, de la poésie, une causerie sur l'Allemagne et un repas de lasagnes au centre social de l'Abeille pour financer un séjour à la neige (bonne idée, surtout si les lasagnes sont bonnes !)  

 

J'ai écrit à nouveau un poème, sur la chaleur en février et ses conséquences :

 

POEME

Du crieur public

Quand il fait chaud en février

La fièvre reprend ses épreuves

L’amour se vêt de lévriers

Chaque parfum est une preuve

 

Ils crient pour débusquer l’été

Auquel jamais  nuire ne peuvent

Ils font vœu printemps d’attaquer

De leurs enjambées déjà veuves

 

-Pourquoi courez-vous donc ainsi

Comme lévriers dans la ville

Laissez les fous dans leur réduit

Et gagnez l’espace tranquille !

 

-Nous courons parce que nous aimons

Les belles dans leur impatience !

Ni les déserts ni les sermons

N’infléchiront notre innocence !

 

Les passants arrivent 33 rue des Poilus. mestre Rémi et Michel sont fièles au poste. la chanson de marin, annonçant le salon nautique dans moins d'un mois, est fameuse.

 

LA DANAË

Ecouter la musique

L'était une frégate lon la, l'était une frégate,
C'était la Danaë, à prendre un ris dans les basses voiles,
C'était la Danaë, à prendre un ris dans les huniers.

A son premier voyage lon la, à son premier voyage,
La frégate a sombré, à prendre un ris dans les basses voiles,
La frégate a sombré, à prendre un ris dans les huniers.

Et de tout l'équipage...
Un gabier s'est sauvé...

Il aborde une plage...
Il savait bien nager...

Mais là sur le rivage...
Une belle éplorée...

Bell' comme une frégate...
Française et pavoisée...

"Pourquoi pleurer la belle...
Pourquoi si tant pleurer...

"Je pleure mon avantage...
Dans la mer est tombé...

Et qu'aurait-on, la belle...
Si on vous le rendrait ?...

Lui en ferait l'offrande...
Avec mon amitié"...

A la première plonge...
L'gabier n'a rien trouvé...

A la centième plonge...
Le pauvre s'est noyé...

Car jamais avantage...
Perdu n'est retrouvé...

 

Chanson que d'aucuns trouveront (et à juste titre) coquine !

 

Place Sadi carnot, degun, mais dès que le restaurant aura ouvert ses portes mi-mars, ce sera un festival !

Carrefour de l'horloge, quelques nouveaux n'osent pas trop s'approcher mais n'en eprdent pas une miette. Et le regard toujours aussi rond des enfants accompagnés du sourire de connivence des mamans !

 

Square Bouissou, seul un couple d'amoureux est là pour m'écouter, mais c'est beaucoup !

 

Boucherie du Maréchal Joffre, peu de monde, même si l'équipe de la boucherie compense en chantant, dansant, frappant avec des ustensiles...

 

dans la rue, je discute avec des artistes sur 400 mètres carrés de terrain à trouver pour l'emplacement d'une tente berbère servant de lieu de spectacle. peut-être proche de la bastide Marin ? En tout cas, si vous lisez ces lignes et voulez accuiellir cette tente berbère, contactez-moi !

 

A l'angle de la chapelle Saint-Anne et de la place Esquiros où des forains sont revenus, je retrouve un bel auditoire et de nombreux saluts.

 

J'entre dans la bibliothèque, et Michèle m'accompagne pour la Danaé. Encore une voix et c'est parti pour une tournée dans tous le sports de la Méditerranée !

 

Boulangerie lévêque place du marché, on discute écologie, prix du carburant et sûreté nucléaire.

 

Angle de l'avenue Géry et de la rue Michel Simon, les forains m'acclament et la Danaé subjugue ! il faut vraiment que j'en reste aux vieilles chansons.

 

Angle avenue Géry et rue pasteur, une dame doit avoir de beaux souvenirs sur cette chanson, elle demeure tout émue. un forain me donne  la réplique et d'autres fredonnent et rient avec moi. cela crée une bonne ambiance qui gagne tout le monde.

 

Je termine par un duo avec la boulangère Tomas et nous parlons avec les clients des Vikings, de Marilyn Monroe et, peut-être, de la fin du monde !

 

Enfin, à mardi prochain on espère !

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14 février 2012 2 14 /02 /février /2012 15:29

Quand chante le redoux

Les Ciotadens reviennent

Le pot-au-feu, le chou

Nous quittent avec peine.

 

Aujourd'hui, le redoux est arrivé. Tout le monde est heureux comme au Printemps. Dire que l'hiver devait durer jusqu'à fin février !

Enormément d'annonces à dire, Saint Valentin oblige ! Les deux expositions d'Ombre et Lumière et des instruments de Provence d'André Gabriel.

Rien qu'aujourd'hui, il y a pléthore : conférence sur le champagne, veillée à l'ancienne, film "les nouveaux chiens de garde", concert de jazz, et conférence sur les séismes.

Puis l'heure du conte à la bibliothèque, le débat citoyen sur la médiathèque et le théâtre municipal, l'histoire des chiffres de 3000 avant JC à nos jours, le concert des professeurs du conservatoire de musique, une comédie "même jour, même heure et un concert d'orgue accompagné d'une chorale.

Et puis, merci à Angèle pour ses contributions à la célébration de la Saint-Valentin :

Aimer, c'est accepter les défauts de l'autre.(Angèle)

 

Les gens n'ont pour points communs que leurs différences. (cité par Angèle)

 

Et les annonces : on donne deux téléviseurs couleur (me contacter au 06 28 48 48 88) et une banquette blanche en bois.

 

Comme chanson pour la Saint-Valentin, j'ai choisi les filles du bourg de Redon :

Y'a core 10 filles dans l'bourg de R'don

Qui tapent du pied quand l'amour les prend

Tapent du pied, sautent en rond

Comme des grenouilles dans un ruisseau.

Y'a core 9 filles dans l'bourg de R'don...

Chanson très rythmée !

 

Et j'ai un petit poème, également pour la Saint-Valentin :

Il n'y a pas de couleur

Puis il y a la Femme

Dans un monde aux cris colorés.

 

Chez Mestre Rémi, l'accueil commence bien, avec des blagues conséquentes :

suite à la proposition de Nicolas sarkozy d'un referendum sur les droits des chômeurs , l'Alliance royale, parti royaliste français, aurait proposé de lancer un referendum sur le servage et le rétablissement des privilèges de la noblesse.

 

Suite à la condamnation en Italie de deux responsables de la société Eternit pour empoisonnement par l'amiante et le refus de la justice française de condamner les responsables dans notre pays, tous les français victimes de l'amiante survivants envisageraient de demander la nationalité italienne.

 

Je n'oublie pas que je suis à La Ciotat, avec les victimes de l'amiante des chantiers navals.

 

Place Sadi carnot, les occupants de Des côtés cafés m'invitent à rentrer leur dire les bonnes nouvelles.

 

Carrefour de l'horloge, les dames et demoiselles apprécient la chanson, sauf une jeune fille qui a l'air de trouver cela très osé...

 

Square Bouissou, le Père Noël a disparu et quelques personnes se demandent si le prochain referendum n'est pas en effet prévu pour rétablir le servage. Un monsieur me dit qu'il est Italien, qu'il a travaillé dans les chantiers navals et qu'il n'a droit à rien.

 

Dans la boucherie de la rue Joffre, la chanson fonctionne bien, le poème également. Le film sur les nouveaux chiens de garde semble alerter la plupart des clients et le débat est lancé sur la médiathèque. Les pensées d'Angèle déclenchent une belle discussion.

 

Angle de la rue Joffre et de l'église Sainte-Anne, un monsieur équipé d'un poumon artificiel sourit à l'évocation de l'amiante, puis repart dans ses pensées tristes. Je n'ose pas l'aborder...Angèle fait encore parler d'elle. Tout le monde semble d'accord pour accepter les défauts de l'autre.

 

Boulangerie Lévêque, je discute avec une habituée et un monsieur hispanophone sur le rythme de la chanson.

 

Sur le marché, c'est le triomphe avenue Géry : les cinq forains alentours m'encouragent et m'applausissent, aidant le public à venir. Une dame originaire de La Ciotat et y revenant souvent s'intéresse aux nouveaux chiens de garde.

 

J'ai oublié la bibliothèque ! Je rebrousse chemin. On a laissé une annonce pour moi. On donne une vieille encyclopédie Universalis !

 

Enfin, je termine à l'angle de la rue Pasteur et de la rue Géry, avec un forain qui joue les animateurs. On me complimente sur ma voix et sur le poème.

 

Arrivé devant la boulangerie Tomas, je constate qu'elle est fermée.Je glisse donc la feuille de chou entre les grilles.

 

  A la prossima volta !

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7 février 2012 2 07 /02 /février /2012 15:58

Deux jours de neige à La Ciotat

Ce serait la première fois

La meilleure preuve de cela ?

On en parle sur FR3 !

 

Et je n'ai pas chanté "tombe la neige", comme on me le reprochera à la boulangerie Tomas, mais "Pauvre Rutebeuf, repris du voeux français :

Que sont mes amis devenus
Que j'avais de si près tenus
Et tant aimés
Ils ont été trop clairsemés
Je crois le vent les a ôtés
L'amour est morte
Ce sont amis que vent emporte
Et il ventait devant ma porte
Les emporta
Avec le temps qu'arbre défeuille
Quand il ne reste en branche feuille
Qui n'aille à terre
Avec pauvreté qui m'atterre
Qui de partout me fait la guerre
Oh vent d'hiver
Ne convient pas que vous raconte
Comment je me suis mis à honte
En quelle manière...

 

Cette semaine, exposition du club ombre et lumière et d'André gabriel, récital de jazz de Pierre Cammas ou en hommage à Chet baker, pièce d ethéâtre pour enfants "le bruit des couleurs", film sur saint-jacquues de COmpostelle et départ de la dernière étape du tour méditerranéen.

 

J'ai écrit un petit poème :

 

 

Février vous écoute, les gens !

Vous craigniez d’être privés de froid

Que la neige eût chemin trop étroit

D’oublier vos bonnets et vos gants !

Mais février est venu soudain

Vous rassurer dans vos maisons

Le temps ne change point mais on

Veut croire au bon rire du destin !

Mouchez-vous mais avec élégance !

Frottez-vous de l'amant à l'amante !

Chauffez-vous sans craindre l'indécence !

Les voisins souriront sans attente

Et prendront le chemin du lit blanc

Février fait se fermer les portes

Février fait se livrer l'accorte

Février fait naître les enfants !

6 février 12H02

 

Et les annonces humoristiques sont d'une évidence rare :

 

Suite à une étude britannique montrant que le tabagisme accélère le déclin mental dess hommes dès l'âge mûr, le gouvernement français a commandé au même laboratoire une étude pour déterminer les effets d'un abus de jeu vidéo sur les jeunes gens.

 

Suite à l'annonce de la candidature de Nicolas Sarkozy aux élections présidentielles françaises par la chancelière allemande Angela Merkel, Barack Obama aurait demandé au premier ministre Wen Jiabao de soutenir sa candidature pour les élections états-uniennes.

 

Aujourd'hui, les quelques personnes quis 'arrêtent ne le font pas par courtoisie !

 

Rue des Poilus, on me salue.

 

Place Sadi Carnot, pas un chat, si ce n'est les propriétaires du futur café de la place qui m'offriront des cafés dès mi-mars. Cette place va devenir la parure du centre-ville.

 

Carrefour de l'Horloge, un peu de monde tout de même. L'exposition d'instruments de musique fait recette. André Gabriel est reconnu. une dame me féléicite pour mon poème : "on dirait du Guillaume Apollinaire !"

 

On est en train d'enlever le Père Noël au square Bouissou. D'affreux méchants  pas beaux avec un camion et une grue. Je questionne une pitchounette : "pourquoi enlèvent-ils le papa Noël ?" Et DIeu, dans tout ça ?

 

L'affluence, c'est la boucherie de la rue Joffre. Pour une fois, le calme l'emporte. les gens ont l'air heureux de me voir et j'ai même droit à des remerciements "pour la poésie".

 

Au coin de l'église Sainte-Anne, l'affluence augmente. Une dame attend la fin de mes explications. Elle accepte ma feuille de chou.

 

Sur le marché, le sourire des commerçants m'aide à me tenir debout dans le froid. la voix commence à s'user. J'accomplis mes deux stations avenue Géry, derrière le cinéma et à l'angle de la rue pasteur où je découvre...un hâvre ensoleillé ! Les commerçants, privés de clients, ont tout le temps de m'écouter et discuter.

"Salut, saltimbanque, m'apostrophe le marchand tripier. Car c'est bien comme cela que l'on disait, n'est-ce pas ?"

J'acquiesce et file à la boulangerie Tomas pour un final en douceur...

 

 

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31 janvier 2012 2 31 /01 /janvier /2012 14:03

Il pleut sur La Ciotat

on attendait cela

Depuis tant de semaines !

Il neige à Terreveine

Et goutte au Lavandou

Beau temps dei pescadou...

 

Je m'arme de mon parapluie qui n'est pas d'époque (mais le bonhomme non plus, quoique...)

Beaucoup d'annonces cette semaine, avec l'exposition lumières de l'art, la grande bradeie des commerçants salle paul Eluard animée par l'indéboulonable Yves Jullien, le lancement d'un gransd projet de Cri mémoire avec 50 associations ciotadennes pour Marseille 2013, le début des Musicales de Février.

 

Mestre Rémi est rentré de Guadeloupe, le teint hâlé, presque étonné d'être levé à 10h du matin. ma chanson est en occitan mais je ne la chanterai pas partout :

 

Ai vist lo lop, lo rainard, la lèbre
Ai vist lo lop, lo rainard dançar
Totei tres fasián lo torn de l'aubre
Ai vist lo lop, lo rainard, la lèbre
Totei tres fasián lo torn de l'aubre
Fasián lo torn dau boisson folhat.

Aquí trimam tota l'annada
Per se ganhar quauquei sòus
Rèn que dins una mesada
Ai vist lo lop, lo rainard, la lèbre
Nos i fotèm tot pel cuol
Ai vist lo lèbre, lo rainal, lo lop.

 

Où l'on se rappelle que le loup, le renard et le lièvre sont des collecteurs d'impôts et qu'ils nous foutent tout dans le...lequel des trois nous parle de TVA sociale ?

 

Cela commence doucement 33 rue des Poilus. Place sadi carnot, degun. Cela reprend carrefur de l'horloge avec les grandes salutations d'usage : le crieur n'a pas peur de se mouiller...et a mis des collants. Il fait quatre degrés, c'est-à-dire qu'on approche de la banquise.

 

J'ai composé un poème la veille au soir :

 

Il pleuvait de vos yeux une alarme

Il pleuvait de vos yeux une alarme

Un aveu que le feu de vos charmes

Envoyait comme un présage étroit

Remettant nos deux cœurs à l’endroit

Nous avions bu plus que de coutume

Vin divin rouge et sans amertume

Je savais que vous étiez à moi

Comme un ciel appartient à un roi

Une étoile à la gouttière obscure

L’avenir aux cendres des masures

 

Vous étiez la liberté des armes

Quand l’été affermit son désir

Qu’on croit voir aiguiser une lame

Au croissant de la lune un soupir

Qui vous tombe empesé dans le cou

Et l’amour disparaît tout à coup

Ne laissant qu’une lueur étrange

Dans les yeux des diables et des anges

 

Quelques dames tendent l'oreille et sourient. On ne dira jamais assez le bonheur de la séduction innocente...

 

Les annonces humoristique, je les ai sorties au forceps, à 9h passées ce matin !

 

Suite à la condamnation de l’Etat français pour conditions dégradantes d’emprisonnement à la prison de la Santé, l’union nationale des médecins envisagerait de porter plainte contre l’Etat pour conditions dégradantes d’accès à la santé.

 

Suite à l’incapacité du ministère de la défense états-unien de justifier l’utilisation de 2 milliards de dollars donnés au gouvernement irakien, l’Etat français a envoyé les inspecteurs Maigret et Clouzeau à la rescousse. Et si ça ne suffit pas, Arsène Lupin sera fortement soupçonné.

 

Square Bouissou, degun drechef

 

Toujours un peu de monde dans la boucherie où l'on discute longuement des amours de Georges Sand avec Chopin et Musset.

 

Halte de réchauffement à Comme à la maison avec la patronne, un papa et ses deux enfants. Nous parlons de musique classique après qu'Inetrnet nous ait joué le début du Stabat mater de Dvorak. Puis nous passons à l'opéra et à la techno et à l'intérêt des déclarations d'amour dans la boîte aux lettres du crieur..

 

Angle de la rue Joffre et de la place Esquiros, la pluie a fait le ménage parmi les forains, mais les primeurs me gardent un bon public. une dame me remercie longuement pour le poème : "vous donnez, bien plus aux gens que si vous leur donniez de l'argent". Merci pour le compliment ! C'est bien ainsi que je conçois mon art, dans la culture, la drôlerie et l'information.

 

A la bibliothèque, je rencontre toute l'équipe et la nouvelle directrice. Michèle, fidèle abonnée, me parle d'une conférence aux jardins de l'espérance. je vais les contacter pour qu'ils m'envoient leurs informations.

 

Beaucoup de sympathie boulangerie Lévêque place du marché, où les cours de tricot font sourire tout le monde. un monsieur me jure qu'il va s'inscrire. Tout le mond ese demande où sont passés les milliards de dollars

 

Sur le marché, la pluie se renforce. Je ne fais que mon escale traditionnelle avenue Géry. "On t'attendait, me dit un forain". je chante pour me réchauffer.

 

Et je termine tout là-bas boulangerie Tomas à l'heure du déjeuner. On remercie le conteur et le chanteur et l'on parle du film "les messagers du vent", quand les Américains ont utilisé les navajos pour donner des informations non déchiffrables par les Japonais. une dame habitant le milieu de la rue des Poilus me remercie pour ma voix. je lui suggère de me donner des idées de chansons pour le sprochaines semaines.

 

Je rentre transi, mais heureux. J'ai passé deux heures, presque le temps habituel, et les contacts ont été plus chauds par temps froid !

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24 janvier 2012 2 24 /01 /janvier /2012 15:32

Il fait froid et il vente

cette ville est charmante

Dans tous les temps qu'il fait

Me couvre de bienfaits.

 

Ce sera une matinée avec un refuge à mi-parcours au restaurant comme à la maison pour boire le tilleul récolté par la patronne elle-même.

C'est la reprise, avec la venue du ministre de la communication et de la culture à La Ciotat !

Ira-til à la réunion d'information de centaure, l'association d'aide aux victimes de l'amiante ? j'en doute, puisqu'il dédicacera son livre à la librairie Courty.

Et à part cela, ma bonne dame ?

 

Le concert des élèves du conservatoire municipal, la journée portes ouvertes à la bastide Marin, l'exposition Lumières  de l'Art, la conférence sur le Vietnâm au Grand Portique, le sosie de Noëlle Perna et le concert de caroline Bleynat et Elisabeth Guironnet au théâtre du Golfe, la comédie jouée par la compagnie du rideau rouge, le loto de l'amicale des Oraniens...

 

C'est évidemment la venue du ministre qui va "espanter" les passants.

 

J'ai également des annonces :

une jeune femme qui cherche à garder des enfants et une dame qui cherche à garder des mamies, car les papis sont pénibles, paraît-il...

 

Et, bien sûr, les annonces humoristiques :

 

Suite à la parution d'une carte sur lemonde.fr montrant qu'il y a plus de foyers redevables de l'impôt sur la fortune à La Ciotat qu'à Marseille (483 contre 414, mais 3162 à Aix), notre ville accueillera désormais tous les ans, en plus des Nauticales, le salon du Luxe.

 

Suite à la restitution de 20 têtes maories à la Nouvelle-Zélande, la France va recevoir bientôt de l'Angleterre, le vrai corps de Napoléon.

 

Mestre rémi est en vacances. Peu de passants dans ce froid. J'ai choisi un poème sur le vent :

 

Le vent est doux comme une main de femme

Le vent est doux comme une main de femme,
Le vent du soir qui coule dans mes doigts ;
L'oiseau bleu s'envole et voile sa voix,
Les lys royaux s'effeuillent dans mon âme ;

Au clavecin s'alanguissent les gammes,
Le soleil est triste et les coeurs sont froids ;
Le vent est doux comme une main de femme,

 Le vent du soir qui coule dans mes doigts.

Je suis cet enfant que nul ne réclame,
Qu'une dame pâle aimait autrefois ;
Laissez le soleil mourir sur les
toits,
Dormir la mer plus calme, lame à lame...
Le vent est doux comme une main de femme.

 

>Combien aurai-je de dames qui s'extasieront devant ce vers qui m'a touché.

pas de chanson, car "vent frais, vent du matin demande à être chanté à plusieurs, en canon, ce n'est que partie remise pour le 7 mars, me dit Martine.

 

Il n'y a qu'au carrefour de l'horloge, dans la boucherie du Maréchal joffre et à l'angle de la rue Joffre et de la place Esquiros que j'aurai un peu de public.

Et puis, sur  le marché, à mes deux stations, on m'offrira un beau vêtement pour mon épouse et j'aurai droit à des applaudissement rue Géry, à l'angle de la rue Michel Simon et plus loin à l'angle de la rue Pasteur.

 

Je finirai boulangerie Tomas, et nous philosopherons sur les Maoris et leur philosophie de l'âme.

 

 

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17 janvier 2012 2 17 /01 /janvier /2012 14:18

Après une nuit courte,  j'ai terminé la rédaction de ma feuille de chou par ce poème :

C’est janvier qui pleure et confesse

A votre auguste pruderie

La valse froide des promesses

Et de l’espoir enseveli

 

Mon amour, nous n’aurons de cesse

En ces jours trop mornes et gris :

Nous l’abreuverons de caresses

En priant le printemps fleuri

 

Puis nous glisserons dans l’ivresse

Où marine Juillet l’exquis

Et nous demanderons, déesse,

Quel est le plus doux des deux J.

 

Pour la chanson, je pense à Rosy Varte, comédienne célèbre pour son rôle phare dans la série télévisuelle Maguy :

 

Toi qui marches dans le vent
Seul dans la trop grande ville
Avec le cafard tranquille du passant
Toi qu'elle a laissé tomber
Pour courir vers d'autres lunes
Pour courir d'autres fortunes
L'important


Refrain
L'important c'est la rose
L'important c'est la rose
L'important c'est la rose
Crois-moi


Et je rends hommage en même temps à M. Cent mille volts, Gilbert Bécaud.

 

mestre Rémi a momentanément fermé boutique (heureuses vacances, mestre Rémi !) et une perceuse se fait entendre dans la rue angle rue des Poilus et Edgar Quinet. Je me place un peu plus haut, devant Peru et ses chaussures.

 

Marien est là, homme-orchestre de l'association histoire d'écrire pays d'Aix, poète et animateur d'ateliers et d'évènements poétiques. C'est lui qui m'accompagnera dans la lecture du poème. le fidèle Michel est là, lui aussi, habillé comme en hiver au Nord de l'Escaut.

 

Plusieurs Ciotadens passent, dont ces demoiselles qui rient et sourient...où vont-elles, où repartent-elles ? On commence à fredonner la chanson de Bécaud.

 

Plus long est le chemin jusqu'à la place Sadi Carnot. Les mêmes fidèles que la semaine dernière m'y attendent. J'apprends que ce sont des restaurateurs qui s'établiront à la place de l'Occitane fermée depuis l'an dernier. Du coup, deux dames s'installent à la terrasse de des côtés cafés.

 

Je distille les annonces du jour : les crèches toujours visibles, la conférence sur la navette spatiale, l'heure du conte à la bibliothèque, Motobécane, Impair et pair et le sextet Spac and co au théâtre du Golfe, le loto du Lion's club, le challenge d'hiver en voile habitable...et l'initiative très louable de ces ciotadennes qui proposent d'agir hic et nunc sur notre quotidien et que l'on peut contacter à : anousdejouer@gmail.com

 

Il m'était difficile de rater les deux annonces humoristiques du jour :

 

Suite à la perte du triple A par la France, une agence française de notation a vu le jour. Elle attribue les trois notations suivantes aux politiciens français :

Ane bâté

Gras double

Triple buse

En raison de la proximité des élections, nous ne pouvons malheureusement pas vous citer les noms retenus selon ces critères.

 

Suite au transfert de 2 pandas de Chine en France pour 10 ans en témoignage d’amitié entre les deux peuples, les dirigeants politiques franco-allemands ont réfléchi aux deux animaux qui représenteraient leur alliance. Et ils ont trouvé : la carpe et le lapin.

 

Au carrefour de l'horloge, je souhaite belle et bonne vie à un petit garçon timide dans la poussette près de son papa que je félicite. C'est la bonne heure et  de nombreuses personnes m'écoutent ou me saluent. Une dame, qui m'vait proposé des titres de chansons, chante avec moi la fin de "l'important c'est la rose". Un commerçant m'interpelle en me demandant de prêcher la révolution au lieu de m'amuser. Je lui réponds que la révolution, il faut la faire, que ça ne sert à rien de la prêcher. Il n'a pas l'air convaincu. Peut-être que nous ne pensons pas à la même révolution, ce monsieur et moi. Pour moi, ce serait plutôt l'éveil des consciences et la révolution pacifique.

 

Square Bouissou, sur le muret, je n'ai jamais été aussi haut, comme un curé monté en chaire ! Deux amoureux m'écoutent en se tenant la main. Ils me promettent de mettre quelque chose dans la boîte aux lettres du crieur public à la bibliothèque.

 

Beaucoup de monde dans la boucherie de la rue du Maréchal Joffre, et une dame qui chante avec moi le refrain de la chanson. La fin est, comme d'habitude, plus délicate, lorsque le volume sonore s'amplifie.

 

A l'angle de la rue du Maréchal Joffre et de la place Esquiros, les forains m'ont ménagé un petit espace. Un couple vient discuter sur la fresque murale de l'église Sainte Anne. Quel artiste pourrait réhabiliter celle-ci ?

 

Dans la bibliothèque, il est midi, je suis en retard. Mais la poignée de personnes est attentive.

 

Les forains me saluent sur le marché. le temps d'une chansonnette à la boulangerie Lévêque et me voilà avenue Géry. L'ami régis et son fils Etienne sont là en voisins. Bon endroit où commerçants et clients sont disponibles.

 

A l'angle de la rue Pasteur et de l'avenue Géry, la marchande de mardi dernier m'apostrophe : "Vous allez nous dire queque chose ici, cette fois !"

Eh oui, je gagne une nouvelle station pour le plus grand plaisir de tous !

 

Un peu fatigué, je me traîne jusqu'à la boulangerie Tomas où je chante avec la boulangère et je lis un poème qu'elle me présente.

 

J'aurais passé un certain temps aujourd'hui à expliquer ce que signifie l'alliance de la carpe et du lapin, une alliance hautement douteuse et improbable.

 

Maître Capellovicci, je vous salue !

 

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